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Festival de Cannes: après "Megalopolis", son film-testament qui divise profondément, Coppola prépare un nouveau film

"J'ai déjà commencé à écrire un nouveau film", a affirmé ce vendredi 17 mai Francis Ford Coppola lors de la conférence de presse de "Megalopolis", son film-testament en lice pour la Palme d'or, qui divise profondément.

"Je vous le promets, je serai encore là dans 20 ans", a lancé Francis Ford Coppola en précisant : "Si je peux encore améliorer ce film, j'essayerai de le faire". "Je sais que ce projet est terminé parce que j'ai déjà commencé à écrire un nouveau film", a-t-il également confié.

Francis Ford Coppola, qui a investi sa fortune personnelle à hauteur de 120 millions de dollars pour financer ce projet pharaonique, a estimé que ses enfants avaient "de très belles carrières" et qu'ils n'avaient donc "pas besoin d'hériter de fortunes". "C'est comme cela que je voulais faire le film", a-t-il ajouté, en précisant : "Comme je l'ai financé, je me suis dit que je pouvais faire ce que je voulais".

"Je rêve que les gens sortent de ce film en ayant envie de le revoir", avait-il dit dans une interview sur France Inter diffusée ce vendredi matin. "La seule chose qui m'importe est que ce soit un film que les gens aient envie de voir chaque année au réveillon", avait-il développé.

Obtenir une troisième Palme d'or serait une première dans l'histoire de Cannes. Pour Coppola, il y a des analogies entre son retour sur la Croisette cette année et sa venue pour défendre "Apocalypse Now" en 1979, qui lui avait valu sa deuxième Palme. Dans les premières critiques, le site spécialisé Deadline a salué "un véritable chef-d'œuvre moderne du genre qui scandalise par son audace pure", mais The Guardian a qualifié le film de "gonflé, ennuyeux et d'une superficialité déconcertante".

Le Hollywood Reporter a déclaré que le film était "une grande balançoire stupéfiante et ambitieuse, pour ne pas dire plus", tandis que le Times of London a critiqué ses "performances à l'emporte-pièce, ses dialogues à l'emporte-pièce et ses images laides". "Le film a de quoi sérieusement décontenancer, surtout si l'on attend de Coppola un ultime chef-d'œuvre comme à la grande époque", a estimé Le Monde. Sans ambages, Telerama a qualifié le film de "cata"(strophe) et Libération a évoqué "un péplum rétrofuturiste, imbitable et brumeux" qui a laissé ses envoyés spéciaux "éberlués".

 


 

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