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Les prix du gaz en Europe ont connu jeudi une nouvelle augmentation, dépassant les 50 euros par mégawattheure, soit le niveau le plus élevé depuis la mi-août. Ces perturbations sont provoquées par l'inquiétude des marchés à propos de l'offre, à l'approche du moment de rallumer les chauffages.
La fuite dans le gazoduc Finlande-Estonie en mer Baltique, et la flambée de violence qui touche le Moyen-Orient ont déjà entraîné une hausse du prix du pétrole brut cette semaine. La chute significative des températures attendue en Europe occidentale dans les prochains jours devrait de plus pousser de nombreuses personnes à allumer leur chauffage.
Les incidents et leurs effets soulignent la fragilité du marché du gaz, en particulier en Europe. Le continent connaît son deuxième hiver sans approvisionnement en gaz russe. Le gaz naturel liquéfié (GNL) doit s'y substituer, mais est soumis à une forte concurrence au niveau mondial.
Jeudi, le prix du gaz naturel sur le marché à terme néerlandais TTF a encore augmenté de 10 %, alors que les prix ont déjà connu de fortes hausses ces derniers jours. Le marché du gaz en Europe se trouvait néanmoins dans une situation bien pire l'année passée à la même époque. Le gaz coûtait alors environ 160 euros par mégawattheure.
