Accueil Actu Belgique Faits divers

"L'inculpé a reconnu les faits": on connaît les chefs d'inculpation retenus pour l'auteur du double homicide à Marchienne-au-Pont

Un double homicide est survenu ce dimanche en fin d'après-midi à Marchienne-au-Pont, en province de Hainaut. Alexandre, un jeune de 22 ans, a tué à coups de couteau sa mère et son frère, et a tenté de s'en prendre à son père. Ce dernier a d'ailleurs été blessé. Il avait été interpellé ce lundi soir à Bruxelles alors qu'il comptait prendre un train pour rejoindre la France et placé sous mandat d'arrêt.

On connaît maintenant les chefs d'inculpation retenus et les peines qu'il pourrait encourir, comme nous l'explique Amelie Di Vincenzo, substitut du Procureur du Roi à Charleroi : "L'inculpé l'a été du chef d'homicide à l'égard de son frère, de parricide à l'égard de sa maman et de tentative de parricide à l'égard de son papa."

Le parricide, soit le meurtre du père ou de la mère, pourrait alourdir la peine du jeune homme. "Il s'agit d'un meurtre avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis à l'égard d'un parent. Cela entraîne une majoration de la peine qui peut être encourue par l'inculpé... à savoir la perpétuité", indique la substitut du Procureur du Roi de Charleroi.

Un acte de préméditation ?

L'auteur était-il sous influence ou avait-il prémédité son geste ? "A ce stade-ci, il est trop tôt pour pouvoir dire si ça a été prémédité, s'il se trouvait sous influence, affirme Amelie Di Vincenzo. L'enquête permettra d'apporter les éléments nécessaires à le déterminer. Une expertise toxicologique a été ordonnée par le juge d'instruction, ainsi qu'une expertise mentale."

L'expertise mentale est un devoir classique dans un tel dossier, comme nous le précise notre interlocutrice." Cela permet à l'inculpé d'être vu par un expert psychiatrique, un expert psychologue. Ils vont pouvoir déterminer si l'inculpé se trouvait, au moment où il a commis les faits, dans un état altéré ou non", explique-t-elle.

Un cadre familial compliqué

"L'inculpé a reconnu les faits, nous dit la substitut. Il explique qu'il a vécu, durant l'enfance, des choses difficiles, des relations diffciles avec sa maman. Il parle également d'une déception amicale récente. Mais quant au passage à l'acte et aux raisons qui l'ont poussé, à ce moment-là, à commettre les faits, ça reste encore flou."

De nombreux devoirs d'enquête doivent encore être réalisés. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous