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Des perquisitions ont donc été menées, tôt ce matin, à Verviers. Une opération de police menée, également, aux Pays-bas et en Allemagne, où plusieurs personnes ont été arrêtées. Des membres présumés d'un groupe islamiste, suspectés d'avoir préparé des attentats.
Les unités spéciales de la police fédérale sont intervenues à 6h ce jeudi matin dans une maison rue de Dison. Elles cherchaient des individus suspectés d'appartenir à un groupe terroriste.
Au même moment en Allemagne, à Karlsruhe, sept personnes ont été arrêtées. Elles sont originaires d'Asie centrale (Turkménistan, Kirghizistan et Tadjikistan). Elles recoltaient de l'argent pour le compte de l'Etat islamique et projetaient de commettre des attentats très médiatiques en Allemagne. Elles effectuaient pour se faire des repérages et cherchaient à se procurer des armes.
"La menace du terrorisme islamiste reste très élevée, ces arrestations le prouvent. Il s'agissait de la préparation d'un attentat terroriste mais aussi du financement du terrorisme. Notre objectif est d'assécher les finances de ces organisations. Je suis donc ravie des arrestations aujourd'hui", indique Nancy Faeser, la ministre de l'Intérieur allemande.
Deux personnes ont également été arrêtées aux Pays-Bas. Tous ces individus recherchés ou arrêtés étaient en lien les uns avec les autres. "Ce n'est jamais plaisant d'être cités pour ce genre de problèmes. Au niveau local on a continué, depuis des années, le suivi qu'on fait de phénomènes de radicalisation qu'on pourrait repéré. On a encore une cellule spécifique à l'administration et à la police qui est en lien avec l'Ocam. Effectivement, quand il s'agit de mouvements de personnes surveillées au niveau international, c'est moins de notre ressort", déclare Alexandre Loffet, le bourgmstre faisant fonction de Verviers.
Les personnes recherchées à Verviers sont arrivées dans une maison de la rue de Dison, il y a environ six mois. Elles se disaient de nationalité ukrainienne, ce qui est faux. C'est un point commun dans ce dossier. Toutes les personnes recherchées et arrêtées en Allemagne, aux Pays-Bas et à Verviers, auraient profiter de l'afflux massif de réfugiés ukrainiens pour s'installer en Europe discrètement.
