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Qu'est-ce qui a déclenché la rage meurtrière de Thomas sur son ex-professeur?

Cette semaine, la chambre de Tournai a confirmé la détention de Thomas, ce jeune homme de 18 ans qui a tué son ancien professeur. D'après nos informations, il s'est bien adapté à la vie carcérale et semble afficher un véritable détachement par rapport aux faits qui lui sont reprochés. Les enquêteurs s'intéressent désormais aux mécanismes psychologiques qui ont déclenché chez lui une rage meurtrière.

C’est entre les murs de la prison de Mons que Thomas B. 18 ans est en détention préventive depuis le 25 février. Il est en aveux d’avoir tué son ami et ancien professeur Julien Grégoire a l’arme blanche…

Comment le jeune homme vit-il cet emprisonnement aux vues entre autres de la gravité des faits qui lui sont reprochés ?

La réponse nous est donnée par une source proche de l’établissement pénitentiaire : "Thomas semble très à l’aise au sein de la prison. Il a trouvé ses marques et il participe activement à la vie carcérale. C’est étonnant par rapport à son jeune âge et à l’absence d’antécédent judiciaire."

Une autre source nous le confirme Thomas semble détaché comme s’il ne se rendait pas compte de la gravité des faits.

Jessica est psychothérapeute et experte pour les tribunaux. Elle estime qu’il ne faut pas se fier aux apparences et que ce comportement étonnant peut avoir une explication clinique : "En tant que professionnels qui travaillent dans ce milieu, nous avons toujours à l'esprit que derrière un comportement peut se cacher autre chose et notamment un mécanisme de défense, une manière de se protéger contre la réalité de ce qui est en train de se passer, de ce qui est en train d'arriver."

Thomas a été entendu une nouvelle fois la semaine dernière par les enquêteurs. Et face à eux, il reconnaît ce qu’il a fait dans cet appartement, tente de donner des explications, mais toujours avec une forme de distance : "Quand il y a un passage à l'acte violent, il y a une part de soi qui peut reconnaître avoir commis les faits et une part de soi qui est en difficulté de l'accepter. Cette part de soi va tenter de protéger le sujet pour éviter l'effondrement lié à une réalité extrêmement difficile."

Et ce passage à l’acte a été d’une extrême violence une vingtaine de coups de couteau… Une roulette pour découper de la pizza enfoncée au fond de la gorge du professeur. L’expertise psychiatrique attendue d’ici quelques semaines, pourrait apporter des explications : "On a eu à un moment un déferlement de violence extrême pour quelqu'un qui n'est pas connu pour de la violence. Et donc ce passage à l'acte doit à un moment donné pouvoir être expliqué par des professionnels.", explique Frank Discepoli, l'avocat de Thomas B.

Dans le même temps, nous apprenons que de nouveaux récits sont arrivés concernant des comportements sexuels déplacés du professeur à l’encontre de jeunes hommes Thomas a expliqué que Julien Grégoire a exercé sur lui de tels actes le soir des faits : "Nous nous sommes adressés et à la famille également toute une série de témoignages et de personnes qui souhaitent être entendues dans le cadre de ce dossier pour faire état de ce dont ils ont pu être parfois victimes, parfois témoins de la part du professeur."

Des témoignages qui doivent être décortiqué par les enquêteurs tout comme la psychologie de Thomas qui a commis un meurt sanglant.

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Commentaires

1 commentaire

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  • et bien qu'il croupisse en prison jusqu'à la fin de sa vie puisqu'il s'y plait bien !! il n'avait pas besoin de s'acharner sur ce pauvre homme, il n'avait qu'à s'enfuir ......

    Ray G
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