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Au tribunal correctionnel de Mons, le ministère public a requis sept ans de prison ferme contre un ancien moniteur d'un centre équestre de Dour. Il est notamment poursuivi pour le viol de trois mineures, âgées de 14 ans au moment des faits. Les victimes dénoncent également des pressions et du chantage émotionnel.
C’est dans un centre équestre de Dour que le prévenu, Damien D., a rencontré et noué des liens avec les victimes. Il leur donnait des cours d’équitation. Cette passion commune pour les chevaux a donné naissance à des premiers messages.
Plusieurs victimes mineures se sont manifestées lors de l'enquête, laquelle a débuté au début du mois de juin 2021. Elles dénoncent des pressions et du chantage exercés par le brillant cavalier, lequel les invitait, dans le cadre de conversations sur internet, à entretenir des relations sexuelles avec lui. Plusieurs jeunes filles, âgées de 14 ans, déclarent avoir été abusées sexuellement par le prévenu.
On est dans cette forme d’autorité, d’ascendant
"C’était confier des chevaux pour avoir justement ces jeunes filles sous son emprise et ensuite de faire une sorte de chantage en disant que, si elles ne pratiquaient pas certaines relations sexuelles avec lui, il serait probable que le cheval ne soit plus à sa disposition", explique Frank Discepoli, avocat des parties civiles.
Les faits de viols qui lui sont reprochés se sont déroulés entre mars 2019 et juin 2021. Damien D. était alors un jeune cavalier. Il représentait une figure d’autorité que les adolescentes admiraient. Une circonstance aggravante que le tribunal a soulignée. "Via ses faveurs qu’il peut donner et ses conseils, on est dans cette forme d’autorité, d’ascendant qu’il imprime très clairement sur les jeunes victimes", souligne Pascal Baurain, avocat des parties civiles.
Le prévenu nie les viols
Le prévenu n’a pas souhaité que son avocate nous accorde une interview. Durant l’audience, elle a mis en avant le contexte familial dans lequel il a grandi avec une éducation sexuelle inexistante. Si l’homme a présenté ses excuses, il nie les viols. Pour lui, les relations étaient consenties. "Elles maintiennent leur version. Elles ont été piégées ou en tout cas amenées par ruse et par chantage émotionnel à poser ces actes. Mais elles n’y ont jamais volontairement et consciemment consenti", indique l’avocat des parties civiles.
Le ministère public a requis une peine de sept ans de prison ferme contre cet ancien moniteur du centre équestre de Dour. La défense a plaidé une peine assortie d'un sursis probatoire pour le prévenu. Le jugement sera prononcé le 27 juillet.
Ainsi, ces jeunes filles ont cédé à ce chantage car elles ne voulaient qu'un seul cheval en particulier et craignaient de devoir en monter d'autres. Cocasse bien que malheureux. Elles se sont faites monter pour monter le bon cheval. Je pense que l'éducation prodiguée par leurs parents devrait être lourdement remise en question. Ce moniteur aurait pu tout aussi bien les prostituer avec les mêmes leviers. Le sport, c'est la santé! Quant à ce guignol, au gnouf!
Jean Valjean