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La cour d'appel de Liège a condamné mardi une Liégeoise âgée de 26 ans à une peine de 90 heures de travail après avoir commis des outrages et des faits de rébellion à l'égard de policiers. La femme avait refusé de répondre aux injonctions d'agents qui tentaient de la désarmer. Elle avait ensuite soutenu avoir été tabassée par six policiers.
Les faits remontent à la nuit du 24 novembre 2019 à Flémalle. Les agents de sécurité d'une discothèque dans laquelle se trouvaient la prévenue et une amie avaient appelé la police, soupçonnant que la première était armée. À l'arrivée des policiers, la prévenue avait refusé de répondre aux injonctions, malgré une arme pointée en sa direction. Plaquée au sol, elle avait insulté les agents, craché dans leur direction, porté des coups et mordu une policière à la main. Les policiers ont ensuite placé la femme en cellule, après avoir découvert qu'elle était en possession d'une bombe flash.
La prévenue avait plus tard soutenu avoir été tabassée en cellule par six policiers. Mais sa plainte au comité P n'avait pas démontré de faute dans l'attitude de ceux-ci. Le parquet avait souligné la personnalité extrêmement impulsive de la prévenue, alors que l'avocat de la défense évoquait une clause de justification liée au comportement des forces de l'ordre pour solliciter l'acquittement.
La cour a retenu des préventions d'outrage et de rébellion à l'égard de la prévenue et l'a condamnée à une peine de 90 heures de travail.
