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C'est une histoire que nous vous rapportions il y a quelques semaines: un couple originaire de Deurne, à Anvers, était détenu en Turquie et soupçonné de trafic d'objets archéologiques : Kim, 28 ans, avait ramassé trois pierres dans la rue pour décorer son aquarium une fois de retour en Belgique.
Mais à l'aéroport, les choses ne se sont pas passé comme prévu. Lors d'un contrôle de sécurité, les autorités ont découvert les pierres et pensaient qu'elles provenaient d'un musée.
Bonne nouvelle pour la jeune femme: le tribunal d'Antalya a tranché au terme d’une audience de 30 minutes et Kim peut enfin quitter la Turquie. C’est la fin d’un cauchemar qui aura duré un mois et demi. "Soulagée. Je ne m'y attendais pas. Je ne m'y attendais vraiment pas", dit-elle.
"Même les avocats ne s’y attendaient pas. C’est tellement important pour nous. Bien sûr, elles sont contentes pour nous", rajoute Linda, la mère de la touriste belge.
En liberté conditionnelle
Quelle est la décisions? "Je suis en liberté conditionnelle, en Turquie, cela signifie qui je peux rentrer en Belgique", indique Kim. "Le 14 novembre, il doit y avoir une deuxième audience, mais les avocates peuvent y aller seules", précise sa maman.
Une toute première réaction et un tout premier coup de téléphone pour Kim. Un appel ému à son petit ami qui était déjà rentré en Belgique.
En Turquie, il est interdit de ramasser ces pierres, qui avaient vraiment une valeur archéologique. Kim a toujours nié toute intention de commettre un tel délit. Expliquant qu’elle avait notamment trouvé ces pierres devant un immeuble.
Pour ces faits, elle reste poursuivie. Mais elle suivra désormais son procès depuis son domicile en Belgique.
Et quand elle se rendra à nouveau à l'étranger, elle se renseignera sur ce qui est permis et ce qui ne l'est pas ...
Jean Lucet