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Dans un an, nous serons appelés à voter. En Belgique, le vote est obligatoire, mais tout le monde n'est pas satisfait de cette règle. Quelques chiffres grâce à notre Grand Baromètre, à un an donc des élections européennes, régionales et fédérales.
C'est théoriquement obligatoire, mais irez-vous voter ?
Obligatoire depuis 1893, le vote est rentré dans les habitudes des Belges de plus de 18 ans. Comme le montre notre Grand Baromètre, 74% des répondants, régions confondues, affirment qu'ils iront voter pour un parti ou une personne. La tendance est moins nette si on isole la Wallonie : le Wallon ira mettre une petite croix à seulement 68%, contre 73 à Bruxelles et 78 en Flandre.
9% des sondés expliquent qu'ils iront voter, mais blanc. Ici, une nouvelle fois, la Wallonie se démarque : 11% si on isole les Wallons, contre 9% à Bruxelles et 7% au nord.
Le Wallon est décidément plus hostile au vote que ses voisins du nord du pays : toujours dans le sondage, 8% des Wallons expliquent qu'ils n'iront tout simplement pas voter, contre 6% à Bruxelles et 4% en Flandre.
Concernant les provinces, c'est à Liège que les gens iront le moins voter, avec 9% des sondés. Les autres provinces francophones sont juste derrière, et les Flamandes encore plus loin.
Les hommes plus que les femmes
En ce qui concerne le profil du votant, il apparaît que les hommes se rendront plus facilement aux urnes que les femmes. 76% d'entre eux voteront pour un parti ou une personne, contre seulement 73% des dames. À l'inverse, 6% des hommes n'iront pas voter du tout, contre 4% des dames.
En moyenne, ce sont les + de 55 ans qui iront majoritairement voter, tandis qu'un très grand nombre de jeunes mettront un bulletin blanc dans l'urne.
Les raisons de ce désamour
Pour comprendre le pourquoi de ce désamour du vote chez une certaine frange de la population belge, notre Grand Baromètre a demandé aux sondés d'expliquer leur choix. En Wallonie, pour 1 personne sur 2, c'est simplement un manque de confiance en la classe politique. À Bruxelles, la raison principale réside dans un désintérêt pour la politique, comme en Flandre, où une personne sur 2 donne cette raison.
Dur avec la politique, le Wallon estime aussi, à 32% , que nos élus sont "déconnectés de notre réalité".
C'est en accumulant les votes "par dépit" que des petits partis comme édcolo sont arrivés au pouvoir et c'est ainsi que le PTB ou l'extrême droite risquent d'y arriver. La faute aux "gros partis qui ont toujours vu l'intérêt du parti et non celui du peuple.
roger rabbit