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"Personne n’a envie d’une indépendance de la Flandre", affirme ce politologue

La Belgique peut-elle disparaître ? Voici la question - complexe, il faut l’avouer - que nous avons posée dans le Rendez-vous de ce midi. Autour de la table étaient invités Pierre-Yves Dermagne (PS), Anne-Laure Mouligneau (NVA) et Mia Doornaert (éditorialiste à De Standaard).

La scission de Belgique, est-ce possible que cela se fasse par accident ? À cette question, Vincent Laborderie, professeur en sciences politiques à l'UC Louvain, est clair : "Un pays ne se sépare pas par accident. C'est pas parce qu’on a négocié trop tard dans la nuit qu’on décide de se séparer de le faire. Il y a toute une série d’étapes à faire".

Le niveau international est impliqué

Pour aboutir à ce genre de décision, "il y a plusieurs niveaux", continue-t-il. "Il y a le niveau des hommes politiques, le niveau des populations qui, à un moment, doivent le faire accepter par un référendum et puis vous avez le niveau international. Dans le débat sur l’indépendance de la Flandre, on oublie souvent que Bruxelles est le siège des institutions européennes. Forcément, le niveau international est impliqué et personne n’a envie de l’indépendance de la Flandre".

Selon Vincent Laborderie, la question de la séparation de la Flandre apporte de nombreuses autres interrogations fondamentales : "Qu’est-ce qui reste de la Belgique ? Quelle sera la frontière ? Est-ce que Bruxelles ira d’un côté et de l’autre ?".

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Commentaires

2 commentaires

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  • suis wallon, et je souhaite les indépendances des 3 régions !! gardons le fédéral pour 2 ou 3 domaines d'accord ! mais enfin libérées du joug flamand et fédéral; nos pointures politiques wallonnes vont enfin pouvoir relever la wallonie ...ils le disent tous !!

    paul leboulanger
     Répondre
  • Croyez vous vraiment que nos politiciens qui sont incapables de gérer la situation actuelle,seraient plus capables de gérer une wallonie indépendante ?

    Louis Neys
     Répondre