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Sous fond de tensions, le parti Défi s'est réuni lors d'un congrès à Mons 

À trois mois des élections, place au congrès national de Défi à Mons. Le parti a connu de nombreuses tensions ces dernières semaines à cause des fameuses listes bruxelloises. Pour ce congrès, deux absents étaient à noter : Olivier Maingain et Didier Gosuin.

De quoi fragiliser et diviser le parti ? Notre journaliste Aurélie Henneton, présente sur place, explique : "Le parti ne s'en cache pas. Oui, il y a eu de la discorde pour ces listes. Elles ont été contestées, remaniées, revotées, vendredi. (...) Des disputes, il y en a dans toutes les familles, et les familles politiques ne font pas exception. (...) Il y a bien de l'électricité dans l'air entre le nouveau président de Défi et l'ancien, Olivier Maingain", explique-t-elle. 

Lors de son discours, l'actuel président de Défi, François De Smet, a notamment appelé à la réconciliation. "On a passé plusieurs heures vendredi à terminer nos débats sur la liste régionale bruxelloise. On a maintenant une liste approuvée par une très large partie, plus de 80 % des militants. Je pense que cette séquence-là est derrière nous. On a nos candidats, on a notre programme. On a beaucoup de militants ce matin avec nous pour lancer notre véritable campagne. On est très contents que cette séquence se termine et d'enfin réserver nos coups pour nos adversaires", a-t-il déclaré à notre micro. 

Mais donc, pour lui, Défi est-il fragilisé et divisé ? Selon lui, non. "Je ne pense pas. Moi, je crois que toutes les crises, ce sont des occasions de clarification. Et là, il y a un certain nombre de clarifications qui ont été apportées. Donc moi, j'en appelle à l'apaisement", a-t-il conclu. 

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