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Trois ministres doivent s'expliquer sur le couac judiciaire autour du terroriste de Bruxelles: aucune tête ne devrait tomber... à moins que

L'attentat de Bruxelles perpétré le 16 octobre dernier a secoué la Belgique, mais également le monde politique. En effet, Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice, a démissionné à la suite de révélation sur le statut du terroriste, sous le coup d'une demande d'extradition de la part de la Tunisie, mais dont le dossier a été "perdu". Ce départ a bouleversé le gouvernement De Croo, mais cela pourrait ne pas se terminer là.

On cherche toujours à comprendre comment Abdesalem Lassoued a pu passer sous le radar de la police, de la justice et de l'Office des Étrangers. Pour cela, les trois ministres concernés sont interrogés cet après-midi à la Chambre.

"Les questions sont nombreuses", précise notre journaliste Sébastien Rosenfeld. "Les députés veulent savoir quels étaient les informations dont disposaient les autorités belges, mais aussi de savoir pourquoi la demande d'extradition de la Tunisie est restée dans un tiroir".

Annelies Verlinden, qui a sauvé "sa peau politique", lors du dernier Kern sera aussi soumise à quelques questions. Comment se fait-il que la demande d'extradition n'ait pas été suivie ? Quelles informations ont été transmises entre la police et la justice ? Que savait l'OCAM ?

Cela pourra durer plusieurs heures, mais aucun député ne demande la tête d'un ministre... à moins d'une nouvelle révélation.

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