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Après l'attaque à Moscou, le niveau de la menace reste à 3 en Belgique

Le niveau de la menace en Belgique reste à 3 sur une échelle de 4, soit une menace sérieuse et probable, a confirmé lundi l'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM). Le passage au niveau 4 (maximal), comme en France, n'est pour l'heure pas envisagé, a expliqué un porte-parole.

La France a relevé dimanche son plan Vigipirate au niveau le plus élevé, dit "urgence attentat", à la suite de l'attaque terroriste de Moscou, revendiquée par le groupe djihadiste État Islamique (EI). Cette attaque a fait au moins 137 morts et 182 blessés selon un dernier bilan. Rapidement, le Premier ministre, Alexander De Croo, a condamné ces attaques, mais n'a pas réuni en urgence tous les acteurs de la sécurité.

En Belgique, l'OCAM, en charge de l'analyse de la menace, a décidé de maintenir le niveau 3 sur une échelle de 4. Ce niveau a cours depuis le 16 octobre dernier, jour de l'attentat qui avait coûté la vie à deux Suédois à Bruxelles. Il a depuis lors été maintenu, notamment en raison de la situation au Moyen-Orient et de la montée de l'antisémitisme, avait alors justifié l'OCAM.  

Le niveau 4 implique que la menace "est très grave et imminente", ce qui n'est pas justifié dans le cas présent, estime l'organe de coordination.

Mercredi, la Belgique va évaluer la situation lors d'un conseil national de sécurité. Ce dernier est prévu depuis un moment, mais ce sera l'opportunité de réévaluer la situation dans notre pays. Et enfin, il est important de souligner qu'il n'existe pas de liens entre les événements en Russie et les récentes arrestations qui ont eu lieu à Bruxelles avec notamment un attentat déjoué aux botaniques.

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