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Dans la rue des Flandres à Mouscron, le stationnement alterné est encore d’application, mais plus pour longtemps. Les riverains sont soulagés. "Ce serait une bonne chose quand même, oui. Parce que c'est embêtant, quelques fois, on revient le soir et il y a des voitures de chaque côté, on ne sait pas passer, on doit faire marche arrière, c'est embêtant", confie une riveraine. "C'est plus simple. Maintenant, tu sais que c'est à gauche, c'est à gauche. Oui, c'est à droite, c'est à droite. C'est tout", dit un autre habitant.
Un autre problème évoqué : les nombreux garages qui se trouvent d’un côté de la rue. Résultat ? Du numéro 1 au numéro 15, le nombre de places est réduit. "C'est vrai que d'un seul côté, ce serait beaucoup mieux. Surtout le côté où il n'y a pas de garage. Là, on sait mettre entre 5 et 6 voitures en plus", souligne cet habitant.
Un vrai casse-tête... si bien que depuis le 1er février, la ville de Mouscron a décidé de supprimer ce mode de stationnement. "L'infrastructure routière a évolué, donc tout ça fait que cette règle devenait obsolète. Une méconnaissance et peut-être trop de règles aussi. Et cette règle, qui était quand même ancienne, assez stricte avec un changement de côté et qui n'était permis que durant 30 minutes, mettait beaucoup d'obligations auprès des usagers et générait souvent de l'incompréhension", explique Magali Delannoy, directrice des opérations de la Zone de police de Mouscron.
Même constat pour le service public de Wallonie : cette réglementation qui date des années 70 ne convient plus à notre réalité. "Il faut savoir aussi qu'il est prévu, si on passe à un nouveau code de la route, de faire carrément supprimer ce stationnement alterné. Donc, à l'avenir, ce sera presque même interdit", informe Serge Toussaint, porte-parole du Service Public de Wallonie Mobilité-Infrastructures.
L’institut VIAS, de son côté, évoque surtout des problèmes de sécurité routière. "Quand vous circulez le 1er ou le 16 du mois, le matin, certains ont changé de sens et d'autres ne l'ont pas fait. Donc ça veut dire que c'est un véritable zig zag à travers les voitures. Et prenons le cas d'une ambulance ou d'un service de police qui devrait passer en priorité le 1er du mois, il risquerait d'avoir de gros problèmes", déplore Benoît Godart, porte-parole de VIAS.
La ville de Mouscron espère avoir adapté le stationnement dans toutes les rues concernées d’ici quelques mois. Un travail de longue haleine qui nécessite de choisir judicieusement le côté le plus adapté.
Le problème qui va se présenter, ce sont les nombreux conducteurs qui se garent à contresens. En faisant cela, ils ne sont pas en mesure de voir les panneaux qui les concernent. c'est une habitude qui devient courante. "contact" devrait attirer l'attention sur les risques que ces conducteurs prennent, y compris en redémarrant sans avoir la visibilité suffisante.
roger rabbit