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Depuis les premières actions des agriculteurs, les magasins dans les fermes connaissent un succès fulgurant. À Lustin en province de Namur par exemple, les commandes sont trois fois plus importantes que d'habitude. "Là, c'est beaucoup beaucoup de monde, c'est la folie", confirme Clothilde Verstraete, une employée.
Preuve de l'engouement, 1,5 tonne de viande de boeuf a été pré-commandée ce week-end. "Sur notre page Facebook, on a eu de plus en plus d'amis et de commandes qui arrivaient. Ça me fait plaisir, on est heureux", se réjouit Denis Porignaux, l'éleveur.
"Si des gens découvrent, ici, ils ne seront pas déçus", "les colis qu'ils proposent sont très intéressants d'un point de vue qualité, mais au niveau du prix aussi", expliquent des clients du magasin.
Selon Charlotte Noël, le regain d'intérêt pour les achats de proximité est de la même ampleur, voire plus, que lors de la crise du Covid, mais toujours avec le risque que cette effervescence finisse par s'estomper. "Nous, on espère garder quelques clients, on se dit que ce sera toujours ça de pris", préfère voir l'éleveuse.
Les clients vont vite se rendre compte que leur portefeuille va se vider beaucoup plus vite, pour finalement acheter des produits aussi chimiquement traités que ceux des grands magasins et certains vont même surprendre, comme c'est mon cas, quelques fermiers à revendre avec bénéfice des oeufs venus des grands magasins et faire croire qu'ils viennent de leur élevage, alors qu'ils n'ont même pas de poules.
roger rabbit