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La période des fêtes approche et qui dit Saint-Nicolas dit cadeaux ! Une épreuve pour certains, un moment de pur bonheur pour d’autres, ce qui est sûr est que les achats de présents est toujours un moment de grande effervescence.
Pour guider adultes et enfants dans ces choix parfois périlleux, les enseignes ont pour habitude de distribuer les fameux catalogues de jouets. Pourtant, depuis l’avènement d’Internet et des smartphones, ces dépliants sont de plus en plus digitalisés. Connaissent-ils toujours autant de succès ?
Morgane, mère d’une fillette de 5 ans, est catégorique : les catalogues sont nécessaires – voire essentiels – aux achats de cadeaux. "Je prends ceux qui sont disponibles en magasins pour que ma fille puisse découper dedans et faire sa liste de Saint Nicolas et de Noël", explique-t-elle. "C’est plus facile sur catalogue que sur Internet, je trouve, parce qu’alors ça part vraiment dans tous les sens. Ici, c’est plus ciblé, ils mettent leurs "top ventes". Je trouve ça plus facile pour les jeunes enfants".
Outre la facilité de ceux-ci, les catalogues renferment aussi énormément de souvenirs d’enfance, telle une madeleine de Proust. "Je le faisais aussi petite. C’est aussi un peu nostalgique de refaire ce qu’on faisait quand on était enfant", confie ainsi Morgane.
Digitalisation
Selon Pierre-Alexandre Billiet, CEO de Gondola, les catalogues restent des incontournables bien qu’ils varient sous différentes formes (version papier, application mobile ou téléchargement de folders).
"Avant, on avait cette surconsommation de masse, on envoyait des folders à la totalité de la population belge. Plus on en envoyait, plus c’était rigolo. Aujourd’hui, on est dans une situation économique totalement différente", explique ce dernier.
Actuellement, les magasins vont davantage personnaliser l’offre en fonction de la personne et de son âge. Un plus que le papier n’offre pas.
Le succès inébranlable des catalogues s’explique par l’avantage économique qu’il offre aux magasins, mais également par le "rituel" que crée le consommateur. "Le préachat, la recherche de produit, le fait de s’imaginer recevoir ou offrir des produits fait partie de l’acte d’achat même", affirme Pierre-Alexandre Billiet. "Il ne s’agit pas uniquement du produit lui-même, mais de la totalité de l’expérience et là-dedans, le catalogue papier à un rôle prépondérant".
