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Dominique Michel, administrateur délégué chez Comeos, la Fédération belge du Commerce, était invité sur le plateau de Rendez-vous ce dimanche. Au centre des discussions: la situation des agriculteurs, qui montent en puissance depuis plusieurs jours pour se faire entendre.
"J’ai deux grandes propositions", a lancé Dominique Michel pour répondre à la colère du secteur agricole. "S’asseoir ensemble avec les agriculteurs et les pouvoirs publics, pour voir ensemble quels sont les besoins des Belges, quels sont les produits qu’il faudrait produire dans les 2 ou 3 années à venir. On surproduit trop de certains produits en matière agricole, et il n’y en a d’autres qu’on ne produit pas assez. Il faudrait réfléchir ensemble : comment peut-on se réorienter vers de nouveaux produits", développe-t-il.
La deuxième proposition du patron de Comeos concerne le prix des produits. Pour lui, il serait intéressant d'avoir "des mécanismes de solidarité et de stabilité entre les agriculteurs et les commerçants."
"Nous, en tant que commerçants, on est d’accord de dire : comment fait-on pour solidariser et mutualiser un certain nombre de choses?" Autrement dit: comment faire pour atténuer voire lisser les variations de prix selon l’offre et la demande?
Des propositions tout à fait nouvelles, comme l'a souligné notre journaliste Christophe Deborsu.
Une taskforce en urgence
Le ministre wallon de l'Agriculture, Willy Borsus, prendra contact ce dimanche avec ses collègues fédéral, David Clarinval, et flamand, Jo Brouns, pour organiser une réunion consacrée aux charges administratives qui pèsent sur les agriculteurs.
"Je propose que l'on puisse dès la semaine prochaine mettre en place une taskforce avec le fédéral et les Régions, connectée à l'Union européenne, pour voir ce dont on peut se passer rapidement", a-t-il expliqué au cours de l'émission.
Le ministre MR veut également que la crise agricole et plus particulièrement ce problème administratif soient à l'ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil européen agriculture. "Mettons ce point sur la table et on y va rudement", a-t-il lancé.
Parmi les doléances exprimées ces derniers jours par les agriculteurs, figure l'accumulation de charges administratives, fruit des réglementations diverses.
L industriel achete le lait a l agriculteur pour 30 cent le litre et au final au magasin le lait est a 4x ce prix,voila ou est le problème.
debacker Ulysse