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Des centaines de professeurs manquent encore dans les écoles: "On est en pleine rentrée, ça devient plus qu'urgent"

À quelques jours de la rentrée, on manque toujours de professeurs dans les écoles du pays. Ce jeudi midi, il y avait encore 400 postes à pourvoir sur la plateforme dédiée, jobécole.be. Cette pénurie d'enseignant frappe de plus en plus tôt chaque année.

Dans une petite école de village de Gesves, les préparatifs de la rentrée ont déjà débuté. A l'extérieur, les pelouses sont tondues. Et à l'intérieur… C'est une autre histoire. 


La directrice prépare ses classes avec encore une inconnue: le nombre de professeurs. "Il me manque principalement un enseignant pour mon immersion en P5-P6", indique Nathalie Tonneau. "On est en pleine rentrée, donc ça devient plus qu'urgent", alarme-t-elle.


Il reste effectivement une semaine et demi pour trouver ce professeur. S'il n'y en a pas, elle devra supprimer l'immersion en néerlandais. "Je suis en immersion depuis la 3ème maternelle… Cela ferait un manque de continuité pour le dernier cycle pour la primaire", souligne Nathalie Tonneau. "C'est un peu dommage de perdre ce qui est déjà acquis depuis la maternelle, niveau vocabulaire, structure de la phrase…"

Dans le secondaire également


L'enseignement fondamental n'est pas le seul concerné. Le constat est similaire voire parfois pire dans le secondaire. À l'Athénée royale de Beauraing, par exemple, il manque sept professeurs. "Comme conséquence, ça veut qu'il y a des cours qui ne peuvent pas être organisés donc des études qui sont à l'étude, une démotivation de plus en plus importante des élèves et des enseignants, mais également le mécontentement des parents, ce que l'on peut comprendre", regrette Danielle Junius, la directrice de l'établissement. 
Les directions craignent que la situation empire dans les prochains mois et années, notamment à cause de la réforme de la formation des enseignants. 
 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Les temps ont changé, enfants et parents aussi. De moins en moins de respect, de moins en moins de confiance, voir ses décisions souvent contestées et, ce, à tous les niveaux, tout cela pour un salaire de misère. Ces éléments n'incitent plus les jeunes à se lancer dans une carrière d'enseignant.

    Jean-Luc Rolland
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  • L'immersion, cette bonne idée pour les QI supérieurs à 160. Une mauvaise idée pour ces adultes normaux qui ne parleront correctement aucune des deux langues. Faire l'effort ne suffit plus quand la haine anime ceux qui pensent qu'ils sont les plus forts et qui mangent seulement leur pain blanc.

    Jean Valjean
     Répondre