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Des pertes qui vont jusqu'à 50%: cette profession souffre énormément à cause... du mauvais temps

La météo maussade de ce début d'année ne pèse pas que sur le moral de la population, elle se fait ressentir également dans le portefeuille des glaciers. 

Cette profession est fortement dépendante de la météo pour son chiffre d'affaires et la saison 2024, débutée officiellement le 15 avril, commence bien mal. "La saison est très courte, grosso modo du 15 avril au 15 septembre. Tous les jours qui sont perdus ne pourront pas être rattrapés" déplore Jean-Christophe Pacitti, patron du glacier Zizi, à Uccle. 

Les premières semaines ont été dures et l'organisation s'en fait ressentir. La gestion des stocks doit s'adapter, mais aussi la gestion du personnel. "On a prévu notre équipe fixe pour toute la saison et nos extras. Là, l'équipe fixe vient et il y a des journées où ils ne font pas grand-chose et malheureusement, on doit annuler des extras au quotidien."

Concrètement, les pertes peuvent atteindre "jusqu'à 50%". "La saison est déjà courte donc imaginez qu'on divise par deux... Ça va être dur. On aimerait bien avoir le petit rayon de soleil pour nous aider."

"Le soleil, c'est la vie. Surtout pour nous", confirme Irfan Idrizi, un glacier ambulant. "Nous sommes très liés à la météo. Quand il n'y a pas de soleil, il y a beaucoup moins de monde. Si on compare avec l'année passée, le début de saison est très faible". Le glacier reconnaît même qu'il lui est arrivé de devoir allumer le chauffage dans sa camionnette pour ne pas avoir trop froid. 

Avec l'annonce d'une meilleure météo à venir dans les prochains jours, les glaciers auront les yeux rivés vers le ciel. 

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