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Nous vous parlions ce matin de la demande de Vias d'interdire les avertisseurs de radars. L'inspecteur de police Bertrand Caroy nous explique comment les forces de l'ordre s'adaptent à ces outils.
"Le Coyote existe depuis de nombreuses années. Au début, on a appelé ça l'appel de phares du 21e siècle", lance Bertrand Caroy. L'inspecteur de police explique que si au départ, ce type d'outils avait pour vocation de prévenir les automobilistes des risques d'accidents, désormais, il y a des dérives (NDLR: les annonces de radars et autres contrôles) qui forcent la police à adapter sa manière de travailler: "Nous, à la zone de police Boraine, nous nous sommes rendus compte qu'on était directement signalés. On quitte donc parfois plus vite les emplacements pour pouvoir réaliser nos contrôles correctement."
Une situation qui entraîne aussi parfois les forces de l'ordre à changer l'ordre de mission sur le moment même: "On peut arriver à un endroit de contrôle où ça n'arrête pas et on doit rester sur place, ou alors, on arrive sur un lieu de contrôle où il n'y a personne et là, on va changer plus vite. C'est clair qu'au départ, on élabore une stratégie pour nos contrôles et par la suite, celle-ci va être adaptée par rapport aux signalements."
Il pense aussi qu'à ce propos, les réseaux sociaux sont un véritable fléau: "Il existe des pages Facebook où on signale chaque contrôle." Il estime que les manières de contourner la police sont beaucoup plus vastes "depuis Internet".
Alain Schmit vous dites n 'importe quoi !