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Ce mercredi soir, en France, une femme a été sauvée de son ex-conjoint violent et armé grâce à un appareil un peu particulier: un téléphone grave danger. Il s'agit en fait d'un dispositif qui est accordé aux victimes de violences conjugales, qui, lorsqu'elles se trouvent en situation de danger imminent, peuvent appuyer sur un bouton d'urgence pour une intervention rapide de la police. Ce dispositif a permis aux policiers d'abattre l'homme qui était en possession d'une arme à feu. Mais qu'en est-il pour la Belgique?
Et en Belgique?
En Belgique, un dispositif assez similaire existe également partout dans le pays depuis décembre 2023. Il s'agit de l'alarme antirapprochement, nous dit Nicolas Parent, porte-parole du cabinet de Marie-Colline Leroy, secrétaire d'État à l'égalité des genres.
Elle prend la forme d'un bouton, relié au smartphone de la personne protégée, qui, lorsqu'il est actionné, lance un appel au Centre d'information et de communication de la police. Le CIC peut ainsi informer la zone de police concernée pour une intervention rapide à l'endroit où le téléphone portable est localisé. Pour davantage d'efficacité, les forces de l'ordre sont informées des circonstances de l'intervention.
Une dizaine d'arrestations
Nicolas Parent précise que 79 alarmes sont aujourd'hui en cours d'utilisation et que 1000 dispositifs sont disponibles partout en Belgique. Au mois d'octobre dernier, 40 interventions avaient eu lieu après activation de l'alarme, menant à une dizaine d'arrestations.
L'alarme rassure aussi les victimes qui se sont senties nettement plus en sécurité dans près de 90% des cas.
Si vous subissez ou êtes témoin de faits de violences conjugales, le numéro gratuit 0800 30 0 30 est disponible tous les jours, 24 heures sur 24, pour vous écouter.
