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"Évidemment un peu ému": boulanger, Philippe va prendre sa retraite, mais rencontre un problème de taille

"Évidemment un peu ému, mais quand même bien content de pouvoir faire autre chose, se reposer et avoir une vraie vie sociale", confie Philipe quelques jours avant de partir à la retraite. 

Après avoir été propriétaire de sa boulangerie depuis 20 ans, il cherche désormais à la remettre. Mais après un an et demi de recherches, impossible de trouver un candidat. "Il n'y a pas beaucoup de repreneurs et les banques ne suivent pas facilement donc c'est difficile."

Il faut dire que le métier est déjà exigeant de base et qu'il faut y ajouter plusieurs problématiques : "le coût énergétique, qui fait que c'est peut-être moins attrayant qu'avant", pointe Philippe. 

Pour reprendre une boulangerie, en plus de savoir se lever tôt, il faut avoir les reins et le portefeuille solide : comptez 500.00 euros. 

"Il faut être passionné et vous savez que, comme dans la restauration, vous travaillez les week-ends et les jours fériés", avertit Martine, boulangère dans un autre établissement. 

Malgré les contraintes, les boulangeries de proximité sont importantes pour les clients qui s'y pressent nombreux. "Ça va faire mal", confie l'un d'eux à notre micro en évoquant une possible fermeture. "On espère toujours qu'il y aura un repreneur ici", souhaite un autre.

Actuellement, ils sont entre 800 et 850 jeunes à apprendre le métier de boulanger en Belgique. 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Peut-être qu'en étant moins gourmand , il pourrait trouver repreneur ? C'est toujours mieux que de rester avec et de lui faire perdre toute sa valeur . J'ai connu quelques commerçants trop gourmands qui on dû reconvertir leurs commerces en maison individuelle et perdre ainsi beaucoup d'argent .

    pierre thiry
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  • 80% des boulangeries vendent des produits plus chers et moins bon qu'en supermarché.

    Thierry Frayer
     Répondre