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Une pompe à chaleur, bien plus respectueuse de l'environnement qu'une chaudière à gaz, n'est pas (encore) financièrement intéressante pour chauffer sa maison aujourd'hui, concluent les experts des centres de recherche flamands VITO/Energyville dans une nouvelle étude. Les ventes sont presque retombées au point mort, selon le secteur, rapportent samedi Het Nieuwsblad et De Morgen.
Lorsque les prix du gaz avaient atteint des sommets l'année dernière, les installateurs n'avaient pas réussi à se procurer les pompes à chaleur assez rapidement pour faire face à la demande accrue. Mais entre-temps, le prix du gaz a de nouveau baissé de manière significative. Dès lors, d'un point de vue purement financier, "pour les bâtiments avec un niveau d'isolation moyen ou modéré, il n'est pas intéressant aujourd'hui en termes de coûts d'exploitation de chauffer avec une pompe à chaleur", estiment les experts de VITO/Energyville.
Le gaz est encore relativement bon marché et l'électricité relativement chère, justifient-ils. La facture d'électricité comprend en effet de nombreux autres coûts. "Tant que le rapport entre le gaz et l'électricité n'est pas correct, vous pouvez, pour ainsi dire, toujours offrir des pompes à chaleur gratuitement, leur consommation est trop chère", explique ainsi Maarten De Groote, chercheur au VITO, dans Het Nieuwsblad.
Aux Pays-Bas, la période d'amortissement pour un tel appareil est de quatre à cinq ans, en Belgique, cela peut aller jusqu'à 15 ans.
