Accueil Actu Belgique Société

"Je peux à peine sortir du lit": atteinte d'un cancer, Lies est contrainte de continuer à travailler pour pouvoir payer ses factures

C'est une situation qui ne peut plus durer pour Lies. Victime d'un deuxième cancer, elle explique comment elle est obligée de travailler, malgré la douleur, pour pouvoir payer ses différentes factures. 

Pour cette habitante vivant près de Bruges, c'est un second coup de marteau. Victime d'un deuxième cancer, après avoir réussi à vaincre le premier, elle se retrouve aujourd'hui face à un choix crucial. Lors de son premier traitement, elle avait pris la décision d'arrêter de travailler et d'utiliser sa prestation d'invalidité pour payer ses frais. Seulement, cela n'était quasiment pas possible financièrement.

"C'était l'enfer financier. Les factures et les frais d'hospitalisation s'ajoutent à toutes les autres factures qui s'accumulent. Avec cette allocation, vous ne pouvez pas maintenir un style de vie normal" explique-t-elle au journal Nieuwsblad.

Devant faire face une nouvelle fois à un cancer, elle a cette fois-ci décidé de continuer à travailler, tout en poursuivant ses différents traitements. "Je peux à peine sortir du lit sept jours après une chimio". Une de ses principales motivations étant de continuer à pouvoir offrir la meilleure scolarité possible à son enfant.

Je n'ai pas chômé un seul jour de ma vie

Obligée de travailler tout en se soignant pour pouvoir continuer à vivre de la manière la plus sereine possible, Lies ne comprend pas comment de tels prix peuvent exister. "Je pense que c'est injuste. Je n'ai pas chômé un seul jour de ma vie. Quand on vous dit que vous allez mourir, je pense qu'il est indigne de pousser les gens dans la misère financière".

À noter qu'une campagne de crowdfunding a été mise sur pied pour lui venir en aide. "Je souhaite également en reverser une partie à la fondation Make a Wish. Il y a des gens qui se trouvent dans des situations encore pires que la mienne" explique-t-elle.

@liesgooris

 

♬ original sound - Maria Clarin

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Commentaires

1 commentaire

Connectez-vous à votre compte RTL pour interagir.

S'identifier S'inscrire
  • Je sais lorsque l'on parle de çà, quece soit en Belgique, France Suisse etc, çà ne passe pas ? Pourquoi osez dire qu'il faut mieux être migrant pour être soigné gratos Malheur aux nationaux..Pourquoi lorsque l'on un cancer , cette maladie ne soit pas prise à 100 %

    Jean CARLIER
     Répondre