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Le cursus proposé par cette haute école namuroise a tellement de succès qu'elle refuse des inscriptions: "C'est un peu inattendu"

La Haute école Albert Jacquard à Namur a reçu un nombre important d'inscriptions pour la seconde année de son master en jeux vidéo. L'établissement a dû rajouter trois classes en dernière minute et refuser des inscriptions. Certains élèves suivent déjà les cours alors que leur inscription n'est pas encore tout à fait en ordre. "Il y a beaucoup de gens qui s'inscrivent tard et ça se remplit fort. C'est un peu inattendu le niveau d'inscriptions de maintenant. On est un peu victime de notre succès", confie Joël Jacob, directeur de la haute école Alfred Jacquart.

Une vision à 360 degrés des métiers de l'industrie

Au total, plus de 300 élèves sont inscrits dans le parcours jeux vidéo en bachelier et en master. La haute école namuroise est l'une des seules en Belgique à former aux métiers liés aux jeux vidéo. "On essaie dans notre master d'avoir une vision à 360 degrés des métiers de l'industrie. C'est-à-dire que nos étudiants vont toucher un petit peu à toutes les disciplines qui sont nécessaires pour créer un jeu vidéo", indique Joachim Chapelle, professeur de programmation et de moteur de jeu.

La Wallonie en bonne position

En Wallonie, la plupart des étudiants formés partent à l'étranger ou en Flandre et représentent environ 70% du chiffre d'affaires généré par le secteur en Belgique. Le cursus est reconnu à l'international et est plus formateur que les cours donnés via internet. "Il y a beaucoup, maintenant, de développeurs de jeux qui n'ont même pas de formation spécialement, qui vont regarder des tutos, etc. Nous, on essaie de fournir quelque chose qui est différent de ça avec le partage de l'expérience qu'on a ou des choses qu'on connaît, via des étudiants qui sont dans certaines boîtes réparties dans le monde", précise Gil Damoiseau, concepteur de jeux vidéo.

Des débouchés diversifiés

Le secteur est en pleine expansion et offre de nouveaux débouchés, et pas uniquement dans le jeu vidéo. Par exemple, l'aviation recherche des spécialistes pour la création de simulateurs de vol, tout comme la Formule 1.

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Commentaires

2 commentaires

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  • Le nettoyage sera fait en fin de première année je pense...il y aura beaucoup d'abandons

    Dominique-Geneviève angel
  • il faudrait surtout un examen d'entrée sérieux car la plupart des candidats croient qu'ils vont programmer des jeuxsimplement parce qu'ils en sont passionnés. Ce métier demande : connaissance de l'anglais (chinois si possible), connaissances approfondies en math, informatique(plusieurs langages), graphisme , notions commerciales, etc... Bref, c'est du travail et ce n'est plus du jeu.

    roger rabbit
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