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Auparavant, les consommateurs pouvaient choisir parmi différents types de mazout pour chauffer leur habitation. Il y a notamment le gasoil de chauffage 50S (mazout classique) et le gasoil diesel (mazout extra).
Le mazout classique (50S) disparaîtra du marché au 1er avril. Une variante moins polluante mais plus chère le remplacera. Selon la fédération, la hausse sera de 36€ pour une commande de 2.000l. Cependant cette légère variation des prix sera englobée dans les variations liées au marché. Le consommateur ne devrait pas voir de grosses différences.
Dès le 1er avril, le 50S ne pourra plus être commercialisé, indique la Brafco (Fédération belge des Négociants en combustibles et carburants). Seul le mazout 10S pourra encore être vendu, un mazout de chauffage comprenant tout au plus 0,001% de soufre. Un carburant contenant le moins de soufre possible est meilleur pour l'environnement.
Cette réduction de la teneur en soufre est en cours depuis plusieurs années. En pratique, le consommateur ne remarquera rien de ces nouvelles normes. Bon nombre de négociants proposent d'ailleurs déjà la dernière version depuis 1 an.
Il n'y a pas de règlages à faire sur son installation de chauffage. Le nouveau carburant n'entraine aucune modification des installations. Les stocks de 50S sont, eux, presque épuisés. Moins riche en soufre, le nouveau mazout sera par contre plus cher. Extraire le soufre est un processus onéreux, souligne la Brafco. Le prix maximum n'est cependant pas encore fixé précisément. Il est probable que le surcout n'aille pas au-delà de quelques centimes le litre.
Quel impact sur nos installations?
Pour Christophe BERTRAND, négociant à Fosses la ville et Sambreville, il n'y aura pas de gros impact: "La seule chose qui pourrait arriver, c'est un encrassement de votre chaudière, au niveau de votre bruleur qui sera moindre". En réalité, le produit qui remplacera le mazout classique sera mieux raffiné: "Donc en fait, ça n'a que des avantages, excepté cette relative augmentation. Mais si on compare à ce qu'on a vécu ces dernières années, ça va passer crème."
Faut-il s'inquièter de cette dispartition du mazout classique?
La réponse est clairement non pour Bernard ORY, directeur Joassin à Flawinne: "Il n'y a absolument aucune inquiétude. C'est une mise à jour alors que ce produit est déjà vendu depuis une bonne année. C'est simplement sur papier, qu'on officialise la teneur en souffre de 10 ppm, alors qu'on vient de 6000 ppm. C'est pour dire qu'il n'y a presque plus aucun souffre dans le mazout", explique-t-il.
Merci aux tarés d'écolos
Alain Schmit