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Boeing voit la flotte d'avions commerciaux doubler dans les 20 prochaines années, selon des estimations publiées dimanche et légèrement supérieures en volume à celles de son concurrent Airbus.
Pour l'avionneur américain, 48.575 appareils seront en service en 2042, contre 24.500 l'année dernière. Cela nécessitera de produire, tous constructeurs confondus, 42.595 aéronefs, dont la moitié sera consacrée au remplacement des avions existant aujourd'hui, et l'autre à la croissance nette.
Ces projections, publiées à la veille de l'ouverture du salon aéronautique du Bourget près de Paris, s'inscrivent dans la lignée de celles de Boeing l'année dernière, quand la firme avait évoqué une flotte mondiale de 47.080 appareils en 2041.
Mercredi, Airbus avait dit tabler sur un besoin de 40.850 avions passagers et cargo neufs d'ici à 2042, portant la flotte mondiale à 46.560 appareils, contre 22.880 début 2020.
Pour Darren Hulst, responsable du marketing commercial de Boeing, après la parenthèse du Covid-19 qui a affecté la demande, "nous passons de la période de reprise à un retour aux fondamentaux qui sous-tendent les voyages aériens" depuis 60 ans. Il a notamment évoqué le lien entre la propension à voyager et la croissance du PIB mondial, qui devrait selon lui atteindre 2,6% par an, soit 70% sur deux décennies, ce qui va faire entrer 500 millions de personnes dans la classe moyenne, davantage susceptible de voyager en avion.
La demande d'avions cargo devrait également rester forte, de l'ordre de 3,5% par an, dépassant la hausse des échanges commerciaux internationaux, estimée à 3% par an sur 20 ans selon Boeing.
Pas de saturation du ciel en vue
Un doublement des avions: l'annonce peut inquiéter, surtout ceux qui vivent à proximité d'un aéroport. Il faut toutefois relativiser. D'après les spécialistes que nous avons interrogés, il ne devrait pas y avoir d'encombrement du ciel. "Les avions sont de plus en plus efficaces, de plus en plus précis. C'est-à-dire qu'on peut aussi resserrer les couloirs de nagivation, empiler les avions d'une manière plus efficace", explique Xavier Tytelman, consultant aéronautique au sein d'Air&Cosmos. "Et puis il ne faut pas oublier qu'une grosse partie de cette croissance, elle ne va pas se faire dans les zones déjà très occupées. Ça ne va pas se faire en Europe ou aux États-Unis. L'immensité de la croissance va se faire dans des zones qui sont aujourd'hui relativement calmes", ajoute-t-il.
Selon les fabriquants, l'Amérique du Nord absorbera 23% des nouveaux avions, l'Asie-Pacifique 22%, l'Eurasie 21% et la Chine à elle seule 20%.
Les diesels sont bannit,on doit polluer un minimum pour aller travailler,mais on va doubler le nombre d avions polluant pour aller s amuser.Le réchauffement a de beaux jours devant lui.
debacker Ulysse