Rita fait appel au leader de la télésurveillance, elle est très déçue du résultat: "Il fait l'autruche"

En Belgique, les systèmes d'alarme de type "télésurveillance" connaissent un succès croissant. Après une baisse des cambriolages durant la crise sanitaire, ceux-ci sont désormais à la hausse : en 2022, il y en avait 16 % de plus que lors des années Covid, selon Belga. Ces chiffres inquiétants encouragent les Belges à installer des caméras de surveillance : selon les derniers chiffres que nous avons obtenus des autorités compétentes, 78.318 personnes (ou entreprises) ont déjà déclaré 466.439 caméras en 2021. Comme Rita, qui a choisi Verisure à l'instar de 150.000 foyers et petites entreprises en Belgique.

Afin de sécuriser sa maison située dans le Luxembourg, Rita et son mari font appel à l'entreprise, leader sur le marché européen, aux environs de la mi-juillet. "Un commercial très sympathique vient nous bonimenter son produit pendant plus de 2h. Je lui dis que nous devons d’abord voir un concurrent et se faire un autre avis, mais il insiste". Épuisé par son discours, le couple finit par accepter l’installation d’un système d’alarme, composé de trois caméras et de trois contacts fenêtres pour 1485,75 euros. "Sans oublier l’abonnement de 63,99 euros pour le raccordement au centre de télésurveillance". Très vite, Rita déchante.

"Après, c’est l’escalade des problèmes"

Le 28 juillet, après de nombreux problèmes personnels, Rita vérifie les images des caméras qu’elle vient d’installer : "Dix jours après l’installation, je jette un œil sur les caméras de nuit et ce que je vois me sidère. Aucune visibilité sur une caméra et une autre déjà en panne". Très réactif, un technicien Verisure règle le problème, en perçant des trous dans leur façade et à l’intérieur de la maison. Malgré leur intervention, les problèmes persistent. "Les caméras arrêtent d’enregistrer après 22h et ne recommencent que le matin". Déçue par leur service, Rita souhaite cesser son contrat, mais il est trop tard : le délai de rétractation de 14 jours est dépassé. Elle se rend également compte qu’une somme trop importante a été retiré de son compte. "Je me suis aperçue qu’ils avaient retiré 157,94€ et 94,96€ pour 15 jours en juillet (…) si ma calculatrice sait encore compter, j’aurai dû payer pour 2 mois et demi la somme de 164€, soit 88,90 euros de moins". Désemparée, Rita contacte Verisure, qui selon elle, "fait l'autruche". 

"Nous allons trouver une solution"

Afin d'éclaircir la situation de Rita, nous avons contacté Verisure. La société de systèmes d'alarme et de télésurveillance a trouvé une solution aux retraits abusifs de l'alerteuse: "Ils vont tout me rembourser et me reprennent le matériel, comme demandé", annonce Rita. En ce qui concerne les systèmes proposés et les prix, Verisure précise : "Tout est sur mesure. Les types de caméras et les prix des abonnements dépendent d’une maison à l’autre. Pour des raisons de vie privée évidentes, toutes les caméras ne filment pas 24h/24 et nos collaborateurs n’y ont accès que s’il y a une tentative d'intrusion. Les clients n’ont pas forcément accès aux images de leur caméra en direct". Ceci explique pourquoi Rita n'avait pas accès aux images de sa caméra, passé 22 h. 

L’avis d’un installateur de caméras de surveillance

Pour y voir plus clair, nous avons pris contact avec un installateur de systèmes de caméra de surveillance. Pour lui, Verisure pratique des prix défiant toute concurrence. "C’est un des leaders européens, ils peuvent donc se le permettre. De manière générale, le prix d’une seule caméra s’élève à 250 euros. Sans compter la main d’œuvre ni le raccordement à un centre de télésurveillance". Il indique également : "Et ça, c’est le prix d’une caméra classique. Il faut débourser plus pour une reconnaissance faciale ou des plaques d’immatriculation". À savoir également, que toutes les caméras n’enregistrent pas 24h/24, 7j/7. Comme n’importe quelle caméra, il y a différentes qualités. "Les images des détecteurs ne donnent pas des images d’excellente qualité, elles sont là pour lever le doute."