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Très en vue durant la pandémie, le vélo a perdu de la vitesse... ce qui embête les vendeurs: "On a des stocks trop importants désormais"

Pendant la pandémie, et le confinement, c'est le vélo qui a eu la cote. Beaucoup ont redécouvert, alors, les bienfaits des 2 roues. Ce qui a multiplié les ventes et poussé les magasins spécialisés à augmenter leurs stocks. Le problème, c'est que cet engouement est un peu retombé aujourd'hui. Certains commerçants ne savent même plus où mettre les vélos qu'ils ont commandé...

Dans la réserve de ce magasin, les caisses s'empilent. Les vélos n'attendent qu'une chose : un nouveau propriétaire. "On est sur 150-200 vélos dans l'entrepôt", explique Edwig Cammaerts, vendeur de vélo.

Pendant le confinement, de nombreux Belges se sont découvert des passions pour les balades sur deux-roues et la demande a été par moments, multipliée par trois. Les allées du magasin étaient alors quasi vides. "Un jour, j'ai ouvert mon magasin, et j'avais peut-être encore 4 ou 5 vélos à vendre", explique le vendeur. "Puis, de fil en aiguille, on en a recommandé, peut-être trop, mais il fallait répondre à la demande du client, et puis notre stock était finalement trop important".

"Refuser des commandes du fournisseur"

Certains vélos, comme les électriques, coûtent entre 2.000 et 3.000 euros et il faut payer une avance aux fournisseurs, ce qui donne des factures à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Résultat : des faillites pour les plus petits commerces. 

Autre conséquence, le manque de place pour stocker la marchandise. Un autre vendeur a dû s'adapter. "On a dû prendre des entrepôts supplémentaires pour stocker les vélos", explique Jérôme Demarteau, vendeur de vélo. "Par moments, il a même fallu refuser quelques commandes du fournisseur".

La météo de cet été a freiné davantage leur prix : un coup dur pour la rentabilité de tout le secteur.

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Commentaires

6 commentaires

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  • Il fallait pas suivre les conseils des écolos

    Alain Schmit
     Répondre
  • Yaka baisser les prix et ils partiront !

    roger rabbit
     Répondre
  • Moralité le vélo c'est pas l'avenirs

    Michel Janssens
     Répondre
  • Moralité le vélo c'est pas l'avenirs

    Michel Janssens
     Répondre
  • Agréable par beau temps mais bien moins lorsqu’il pleut ou qu’il fait froid. De plus dépenser 1000€ ou plus pour un vélo et ne pas oser en descendre de peur de se le faire voler, refroidi beaucoup d’éventuels acquéreurs.

    Jean-Luc Rolland
     Répondre
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