Trou dans le sol, arbres lestés et fixés: les communes donnent tout pour renforcer la stabilité de leurs sapins de Noël

Jeudi soir, une dame de 63 ans a perdu la vie à Audenarde, la faute à la chute soudaine de l'imposant sapin, qui avait été piégé par le vent. Un incident qui pose question, alors que la sécurité autour de ces arbres, qui sont nombreux dans les villes et villages de notre pays, sont en théorie largement sécurisés. D'où cette question: comment faire pour qu'un sapin de grande taille ne tombe pas en pleine festivité ?

Les moyens sont nombreux, en réalité. Du côté de Bruxelles, comme ailleurs, les plus grands sapins sont plantés dans une structure, laquelle est construite autour d'un trou fait directement dans le sol. Sur la Grand Place, la vigilance est permanente autour du sapin, qui atteint les 22m de hauteur. "Si le vent souffle trop fort et que l'on voit que l'arbre n'est pas droit, les pompiers donnent un avis pour voir s'il y a lieu d'intervenir et par exemple de couper l'arbre", nous raconte même Adélaïde De Patoul, Porte-parole de Brussels Major Events. 

Du côté de Wavre, au-delà d'un grand sapin, d'autres arbres sont plantés, de plus petites tailles. Là-aussi, la sécurisation est lourde. "Pour les sapins artificiels de 5m, il y a une structure métallique en cône et ils sont lestés avec des blocs de béton, donc il faut déjà y aller pour le bouger", confirme Moon Nassiri (MR), l'Échevin des festivités de la commune de Wavre. Il confirme la même approche de surveillance qu'à Bruxelles. Les plus petits sapins sont aussi fixés à des parois pour éviter un basculement. 

Des sapins qui tombent en période de Noël, ce n'est pas une première. En janvier 2012, le sapin avait été retiré plus tôt que prévu sur la Grand Place de Bruxelles, en raison d'intempéries. En 2013, celui du Palais-Royal chutait. Cela peut arriver, même s'il est rare que des victimes soient à déplorer.