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Un Belge de 30 ans décède durant le marathon de Paris: quelles sont les règles de prudence à adopter pour éviter de tels drames ?

La semaine dernière, un Belge de 30 ans a perdu la vie durant le marathon de Paris. Il a fait un arrêt cardiaque à 3 minutes seulement de la ligne d'arrivée. Dans à peine 6 semaines, ce sera les 20 kilomètres de Bruxelles qui ont eux aussi déjà été endeuillés de la sorte. Quelles sont les règles de prudence à adopter pour éviter de tels drames ? 

Joggeurs confirmés ou amateurs, chacun a ses propres astuces pour se préparer au mieux avant, pendant et après l'effort. "Tu t'échauffes un petit peu avant, les muscles de la tête jusqu'aux pieds pour éviter les blessures et partir à froid", explique une joggeuse. "La veille d'une course, généralement, aller faire un petit footing de 20-25 minutes, pas plus", renchérit une autre. 

Pour assurer la sécurité des participants, des ambulances sont présentes sur place lors de courses. "En cas d'arrêt cardiaque, on a ce qu'on appelle un défibrillateur, ça se présente comme ceci. On l'ouvre, on peut le mettre en route", précise un ambulancier.

La course à pied fait partie des sports d'endurance qui sollicitent fortement notre cœur, attention aux accidents cardiovasculaires. "Ça peut être intéressant de faire un test à l'effort,  un test qui a été réalisé dans des centres médicaux, etc. Ça permet de savoir un peu où on se situe, si on est prêt, si on n'est pas prêt, s'il y a encore de l'entraînement à faire, afin de pouvoir se préparer au mieux pour 5, 10, 20km ou plus pour les plus courageux", explique Nathanael Laverdure, le même ambulancier.

Un marathon, par exemple, se prépare des mois à l'avance avec une progression graduelle de l'intensité. "Le jour J, surtout, il faut être extrêmement attentif à la façon dont on va courir. Ne pas fumer avant, le cannabis, c'st encore pire, éviter l'alcool, commencer lentement, ne pas être poussé par la foule", détaille Christophe Scavée, cardiologue.

Selon les chiffres de la Société scientifique de médecine générale, en Belgique, la mort subite du sportif touche entre 3 et 10 jeunes chaque année. "Cela reste rare et ça ne remet certainement pas en cause le fait que le sport reste excellent pour la santé, qu'il faut le promouvoir", conclut le cardiologue.

 

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