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Voitures électriques: comment nos mécaniciens s'adaptent-ils à cette nouvelle génération de véhicules?

Depuis que les nouvelles générations de véhicules inondent le marché de l’automobile, les mécaniciens ont dû mettre à jour leur connaissance pour être aptes à travailler sur ce type de véhicules. Depuis peu, l’institut technique René Cartigny a reçu une voiture 100 % électrique qui permettra de former les professeurs et étudiants.

Une Renault Zoé a été livrée à l’école avec un logiciel qui accompagne la voiture pédagogique. Ce logiciel permet aux professeurs et aux étudiants d’étudier une voiture électrique selon l’angle choisi. Il est par exemple possible de visualiser le moteur qui est modélisé et de le faire fonctionner virtuellement. "C'est un logiciel qui peut entrer en communication avec le véhicule, il va permettre de voir plusieurs paramètres du véhicule en roulage, à l'arrêt ou en pré-roulage", explique Mohammed Khalifa, professeur d'électricité automobile.

Bonne nouvelle pour les étudiants

 Les étudiants peuvent ainsi voir comment il fonctionne en marche arrière, le démonter pièce par pièce, voir quelles étapes doivent être faites avant d’arriver à telle ou telle pièce, une nouvelle accueillie positivement par les étudiants, car, en stage, ils ne peuvent pas toucher aux voitures électriques sans agrégations spécifiques. "Dans les garages où on fait des stages, il y a des véhicules, mais on ne peut pas les toucher parce qu'on n'a pas le diplôme pour, tandis qu'ici, on pourra vraiment toucher avec nos mains, voir les choses", se réjouit Florian, étudiant en complément électricité automobile.

Un travail qui change

Avec l’apparition des nouvelles générations de véhicules, les mécaniciens ont dû s’adapter car le travail change. Educam, qui propose des formations diverses et variées aux mécaniciens, a ajouté des formations spécifiques pour les voitures électriques à son catalogue. "Les travailleurs qui interviennent sur des véhicules hybrides ou électriques doivent disposer d'un certificat sectoriel qui dépend du type d'intervention qu'ils font", explique Paul-Henri Gilissen : directeur général d’Educam.

Plusieurs formations sont disponibles et plusieurs niveaux également. Pour pouvoir travailler sur une voiture électrique, il est obligatoire d’avoir des certificats spéciaux et pour pouvoir toucher à la batterie, il faut une agrégation de niveau trois sur les quatre niveaux qui existent. Ces formations sont également ouvertes aux enseignants et aux étudiants et ont une durée de validité de 6 ans.

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  • Les moteurs électriques sont beaucoup plus fiables que les thermiques. En fait, pour l'instant ce qui tombe le plus souvent en panne sur les véhicules électriques (qui ont le même taux de panne que les thermiques), c'est la batterie, souvent à cause d'une cellule défectueuse qu'il faut remplacer. Et la fiabilité des EV augmente car elles deviennent plus matures et plus maîtrisées. Dans 10 ans elles auront un taux de panne bien moindre que les thermiques.

    Thierry Frayer
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