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Même s'il s'agit d'un simulateur, Stéphanie est déjà stressée. Dans quelques minutes, elle décollera pour un vol plus vrai que nature avec comme objectif : appréhender sa peur de l'avion. "Je pars bientôt en Nouvelle-Zélande et forcément, il va bien falloir que je prenne l'avion", dit-elle.
C'est parti pour 60 minutes de vol ! Un psychologue accompagne Stéphanie durant le vol, et fera un débriefing avec elle à la fin de la séance. "On discute, on échange pour savoir si elle a déjà eu de mauvaises expériences, savoir si ça s'est déjà mal passé et pourquoi", précise-t-il.
Ici, pas de simulation de turbulences : le but est surtout de s'habituer à l'environnement d'un avion. Avec cette simulation en plein cockpit, le but est aussi de faire comprendre aux gens comme un avion fonctionne. En effet, les nombreux boutons sur le tableau de bord peuvent faire peur !
Au moment de l'atterrissage, le visage est crispé, mais l'heure de simulation est vite derrière Stéphanie. "Je crois que de se rendre compte que tout est pensé, ça rassure, mais j'aurai encore un petit travail à faire", rigole-t-elle.
"C'est une machine professionnelle, et comme il dispose d'une cabine passager, cela permet de venir en famille, entre amis pour s'en rendre compte. On a aussi deux avions de chasse, qui permettent d'autres interactions", conclut Pierre Van Walleghem, ancien pilote et patron du Brussels Flight Simulator.
