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Beaucoup d'étudiants nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous à la suite des précipitations hivernales. Des jeunes qui n'ont pas pu se rendre à leur examen et qui s'inquiètent. Que va-t-il leur arriver et quelles sont leurs droits?
Notons d'abord qu'il s'agit d'un cas de force majeure. Des intempéries qui vous empêchent de circuler correctement, c'est indépendant de votre volonté. Dans ce cas, que faut-il faire? En premier lieu, prévenir votre établissement. Ensuite, prendre des photos, récolter des preuves. Par exemple, une attestation du TEC qui stipule que le bus que vous deviez prendre n'a pas circulé, ou encore une photo du dépanneur qui a dû venir réanimer votre batterie. On ne sait jamais. Autant être prévoyant si l'école demande un justificatif.
Quant aux solutions éventuelles, sachez que les établissements s'organisent selon le principe de "liberté académique". Chaque université ou haute école choisit la manière de reprogrammer les examens. Ce qui veut dire que ça peut être aussi bien dans quelques jours que directement en seconde session. Autre élément à prendre en compte: le type d'examen. Il est plus facile de reprogrammer un examen de 20 personnes, par écrit, que 200 étudiants pour un examen oral.
Enfin, la ministre de l'Enseignement supérieur appelle à une organisation raisonnable des examens.Voici sa circulaire envoyées aux écoles: "Considérant les prévisions météorologiques annoncées pour ce mercredi 17 janvier 2024, j’invite les Etablissements d’enseignement supérieur à prendre toutes les mesures qu’ils estimeront utiles en fonction des circonstances locales liées aux intempéries afin de permettre aux étudiants de présenter leurs examens dans des conditions d’organisation raisonnables."
