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Ce petit garçon qui a fui l'Ukraine retrouve le sourire grâce à un stage de foot à Jette

Ces vacances de Pâques, c'est aussi une période de stage pour de nombreux enfants. Et vu le contexte cette année, certaines associations se montrent solidaires avec les enfants ukrainiens réfugiés dans notre pays. Une ASBL francophone, par exemple, en accueille plusieurs gratuitement et c’est très émouvant.

"Vous avez tous entendu parler de ce qui se passe en Ukraine ? Il y a la guerre", lance l’entraineur aux enfants venus faire un stage dans le club de Jette à Bruxelles. Dans le groupe aujourd’hui, trois invités venus d’Ukraine. Les trois petits garçons sont arrivés en Belgique il y a un mois. "Je vous demande cette semaine d’être super adorable avec eux, d’accord ? Ça doit être vos meilleurs potes toute la semaine parce que ce n’est pas facile pour eux. Ça va pour tout le monde ?", dit encore le coach.

Pas besoin de grands discours, c'est l'intégration par le sport. "Avec le sport, c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus simple. C’est une intégration au groupe qui se fait naturellement et tout le monde est sur le même piédestal ici, donc c'est le principal", indique Tarek, l’entraîneur.

Par chance, l’un d’eux a appris le français à l'école en Ukraine. Il joue les traducteurs : "Je vais trouver beaucoup de nouveaux amis et j’aime beaucoup le football. Je suis très joyeux d’avoir des nouveaux copains", dit-il.

Au total, 22 enfants ukrainiens profiteront de ces stages sportifs. "On a d'abord pensé, dans un premier temps, à faire un stage que pour eux. Et puis, on s'est dit, sur le même principe que l'inclusion qui fonctionne bien dans les écoles, on va les intégrer dans les groupes puisque c'est comme ça qu’ils vont être intégrés dans les prochaines semaines dans les écoles", explique Andy Hanon, coordinateur au centre de formation sportive (CFS) à Jette.

Les trois garçons ont fui leur ville de Kiev et ont été accueillis dans une famille bruxelloise. Leur parcours intrigue rapidement les autres enfants : "Est-ce qu'il y a des personnes de votre famille qui sont en Ukraine encore ou pas ?", demande l’un des inscrits au stage de football. "Juste notre père. Et c’est tout", répond le petit garçon. "Ça fait quoi d'être en Ukraine ?", l’interroge un autre. "On est très stressé", dit-il encore.

L’opération est un succès. Des petits ukrainiens ont déjà réservé leur place pour un stage l'été prochain.

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