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Des précipitations abondantes et du vent sont attendus toute la journée, ce mercredi 29 décembre. La situation ne rassure pas Catherine, habitante de Trooz touchée par les inondations de la mi-juillet.
Elle confie même qu'elle évite de rentrer chez elle, dès que la pluie fait son apparition. "Je ne viens pas ici !", assure-t-elle. "Rien qu'entendre la pluie, et me dire que la dernière fois c'est monté à une vitesse telle qu'on n'a même pas su évacuer... Je préfère ne pas venir s'il pleut. Hier, je ne suis pas venue du tout, puisqu'il a plu toute la journée."
Près de six mois après les inondations, le traumatisme est toujours présent. "Je prends des médicaments pour dormir, pour ne pas y penser, sinon je ne dors pas. Là, je prends un Xanax par nuit pour dormir."
Pour se rassurer, chacun ses méthodes
Heureusement, Catherine peut se rassurer, grâce à l'application de son voisin Nicolas. "Quand on n'est pas toujours ici, on regarde sur le site de la région wallonne où on peut voir les débits", explique-t-il. "Il y a une sonde une sonde à Chaudfontaine : c'est en aval, mais ça donne au moins une petite idée."
En province de Liège, les cumuls de pluie pourrait atteindre ou dépasser les 25 litres au mètre carré en 24h. C'est 6 fois moins qu'au mois de juillet, où la pluie était tombée sans arrêt durant trois jours. "Monsieur, on a tout perdu", raconte une habitante devant son garage en travaux. "On a peur que ça recommence."
"Ça fait peur", confirme une autre habitante. "Dès qu'il pleut, on regarde la rigole pour voir si ça s'écoule, si ça monte, si ça descend."
Stress, anxiété ou manque de sommeil: autant de détresses psychologiques qui font partie des lésions causées par ces inondations.