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À Dubaï, il n'y a pas que des chefs d'État ou de gouvernement qui ont fait le déplacement pour la COP 28. De nombreux représentants de la société civile étaient également présents. Parmi eux, beaucoup de jeunes, mais quel est concrètement leur rôle sur place ?
Pendant un peu plus d'une semaine, Simon et Aurel représentent la jeunesse belge à la COP 28. Pour eux, les débats sont quotidiens et matinaux. "Bien sûr, chaque jour est assez différent, mais nous commençons toujours par une réunion à 7 h avec la délégation. Après, nous avons beaucoup des réunions, comme aujourd'hui avec le Premier ministre ou avec des autres jeunes d'Europe et du monde entier" explique Simon Sterckx.
Sur les 170 personnes que compte la délégation belge, ils sont les deux seuls à porter la voix des jeunes. "Si nous ne venons pas, la délégation avancera sur les thématiques de l'environnement, mais sans prendre en considération la jeunesse, étant donné qu'il n'y aura pas de représentants. Si nous ne venons pas, personne ne parlera pour nous" ajoute Aurèle Thibault.
Des années de préparation pour ces jeunes
Pour être au courant des dernières avancées, Aurèle et Simon ont passé deux ans à se préparer à cette COP28. Du côté français, Julie, une jeune de 18 ans, a fait la même chose. "J'ai lu peut-être 2000 pages annotées, de documents à surligner et à connaître par cœur" dit-elle.
Dans les rues de Dubaï, les jeunes sont bien présents et plus motivés que jamais. Un phénomène que constate Julie : "Je trouve que cette année et depuis quelques années, nous sommes de plus en plus écoutés, que nous sommes de plus en plus inclus dans la délégation".
La COP 28 se clôture le 12 décembre. Il ne leur reste donc que dix jours pour faire la différence.
