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La SNCB décide de renforcer les contrôles hors des trains: "Cela fera un grand tri au niveau des fraudeurs"

Du renfort pour protéger les contrôleurs de train qui sont régulièrement agressés. La SNCB annonce 150 agents de sécurité supplémentaires. Par ailleurs, les chemins de fer réfléchissent à la façon dont ces contrôles sont menés. Ils se feront davantage avant de monter à bord.

Une dizaine de contrôles est prévu par jour dans n’importe quelle gare du pays à tout moment. Ces contrôles de ticket avant l’embarquement sont appréciés par certaines voyageurs. "Il y a beaucoup de gens qui ne paient pas. Je trouve cela très bien qu’il y ait des contrôles", estime une navetteuse. "Cela fera un grand tri au niveau des fraudeurs", prévoit une autre voyageuse. 

"La moitié des agressions due au fait de ne pas avoir de ticket valable" 

Ce type de contrôle existe depuis toujours mais la SNCN décide de le renforcer cette année. En 2022, la société de transports constatait 1.900 cas d’agressions. Quatre cas sur dix concernaient des agressions physiques. "On constate que la moitié des agressions qui a lieu dans le train est due au fait de ne pas avoir un titre de transport valide. Cela mène souvent à des discussions agitées, voire très agitées, parfois à des cas d’agressions physiques et donc on veut vraiment maintenir ces discussions hors du train", explique Elisa Roux, porte-parole de la SNCB. 

Les agents Securail mieux équipés et formés 

L’objectif est donc de préserver les accompagnateurs de train grâce aux agents Securail équipés et formés pour faire face aux situations plus complexes. "L’agent, il a un spray et des menottes. Il a des compétences spécifiques pour arrêter quelqu’un dans des cas et des conditions très spécifiques. Ce que n’a pas l’accompagnateur de train", indique Hendrik Vanderkimpen, chef du service Securail. 

Grâce à cette action, la vente de tickets en gares a en moyenne augmenté de 40% cette année. 
 

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Commentaires

3 commentaires

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  • Dans les années 1970 et 1980 on avait uniquement accès aux quais après avoir fait poinçonner son billet. Et si on ne voyageait pas mais qu’on voulait aller accueillir quelqu’un sur le quai on devait acheter un ticket de quai. De même dans les trams bruxellois on devait monter par l'arrière et un préposé vérifiait si les usagers avaient un ticket valable.

    Louise Schmit
     Répondre
  • C’est fâcheux qu’on doive en arriver là. Mais c’est à l’image de la société on ne respecte plus rien. On croit pouvoir tout se permettre et bénéficier de l’impunité quasi en toute circonstances. J’ai 70 ans et jamais je n’ai eu l’idée de frauder en prenant les transports en commun. Mais évidemment j’ai eu de mes parents une autre éducation et j’ai d’autres valeurs et convictions que beaucoup de jeunes aujourd’hui. Christian de Flobecq

  • Tant mieux, ça mettra un peu d'ordre

    إدريس بومة
     Répondre