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A l'université de Cambridge, les étudiants en médecine s’entraînent désormais sur des patients virtuels

Des patients virtuels qui peuvent souffrir de toutes sortes de maladies et de complications éventuelles pour apprendre à réagir rapidement en situation d’urgence, c’est le pari de la prestigieuse université de Cambridge au Royaume-Uni.

Jusqu’à présent, des acteurs en chair et en os jouaient les malades pour les étudiants de médecine de Cambridge, et ce sont désormais des hologrammes qui remplacent les patients. "Nous utilisons la technologie de la réalité étendue ainsi que des scénarios de simulation pour former et enseigner la prochaine génération de professionnels de la santé d’une manière plus ciblée et plus conviviale", explique Arun Gupta, docteur aux hôpitaux de l’université de Cambridge.

Objectif: améliorer la qualité de l’enseignement et permettre l’accès à la formation à un grand nombre de médecins à travers le monde. "Le premier scénario sur lequel nous travaillons est un hologramme de patient asthmatique, reprend Arun Gupta. L’étudiant traite le patient asthmatique et s’il le traite de la manière appropriée, alors l’état du patient s’améliorera. S’il ne le traite pas de la manière appropriée, le patient va se détériorer." D’autres simulations de maladies et de pathologies sont en cours de développement

Aniket Bharadwaj est étudiant en médecine. Il se satisfait de cette technologie. "La réalité virtuelle permet de passer à un niveau supérieur en mélangeant le monde réel et le patient holographique et en obtenant le retour viscéral du traitement du patient dans la vie réelle dans un cadre clinique sûr."

Toujours des entraînements réels

Pas question pour autant de supprimer les interactions réelles avec les patients. Elles restent essentielles à la formation de tout médecin. "La simulation est un complément à l’enseignement clinique, souligne Ruby Woodward, docteure spécialisée en techniques immersives. Je ne dirais jamais que les médecins doivent quitter les salles de soin et cesser de voir les patients."

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