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Signé Giltay: vers une victoire de l'extrême droite française aux élections européennes

En France, à deux mois des élections européennes, ça va mal dans le camp d'Emmanuel Macron. Les sondages sont de plus en plus mauvais et le parti présidentiel est même à 13 points derrière le Rassemblement national de Marine Le Pen. Quelles pourraient être les conséquences d'une telle débâcle?

Le parti d'Emmanuel Macron s'appelle Renaissance. À voir les chiffres des sondages, après les élections européennes, il aura bien besoin de renaître de ses cendres à l'image du Phénix, cet oiseau mythique. Car pour l'instant, vous me passerez l'expression, c'est plutôt mal barré. Il y a en ce moment un sondage tous les jours en France. Et celui d'hier donnait une fois de plus Jordan Bardella, l'épigone de Marine Le Pen, en tête avec 32% des voix.

La candidate de Renaissance, Valérie Hayer, ne recueillerait plus que 18,5% et risque d'être bientôt talonnée par Raphaël Glucksmann, la tête de liste socialiste, actuellement à 12% en pleine remontée.

Tous les autres partis sont à moins de 10%, avec un gros problème pour les écologistes, désormais derrière Marion Maréchal, et qui sont tout juste au-dessus de la barre des 5% nécessaires pour obtenir des élus.

Faut-il encore que ces sondages se confirment dans les urnes, surtout pour une élection qui intéresse très peu les Français, avec une abstention qui se situera autour de 50%. Comme il n'y a aucune conséquence sur la composition du gouvernement, les Européennes servent de défouloir. En gros, on peut voter pour qui on veut, rien ne changera.

D'ailleurs, déjà en 2019, le Rassemblement national était arrivé premier Français à Strasbourg, ce qui n'a pas empêché Emmanuel Macron d'être réélu en 2022 face à Marine Le Pen. En fait, le parti présidentiel va payer l'impopularité croissante du président. Le manque de notoriété de sa tête de liste, Valérie Hayer, personne ne sait qui c'est, et l'usure prématurée de Gabriel Attal.

Le jeune Premier ministre, nommé il y a tout juste trois mois, a beau être brillant, il prend des coups tous les jours, entre l'importance du déficit public et les faits divers tragiques, comme la mort d'un jeune collégien tué dans un guet-apens à la sortie de son école parce qu'il envoyait des SMS à la sœur d'un autre.

Or, l'insécurité, c'est un des chevaux de bataille de Marine Le Pen et de sa nièce, candidate du parti d'Éric Zemmour, à elles deux, elles frôlent les 40%. Emmanuel Macron comptait sur les Jeux olympiques pour remonter le moral des Français et sa popularité. Mais avec les menaces terroristes, la pollution de la Seine et les annonces d'embouteillages dantesques, ce n'est pas la joie.

Seule une pluie de médailles pourrait retourner la situation. Mais là non plus, ce n'est pas gagné.

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Commentaires

2 commentaires

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  • Ce serait une bonne chose d'en finir avec ces idéologies nauséabondes des wokes et autres alphabet people pour revenir aux vraies valeurs de nos sociétés.

    Mick Mick
     Répondre
  • IL Y EN A QUI VONT PRENDRE UNE PELLE DANS LA GUEULE

    André Geenens
     Répondre