Des pigeons "pourrissent" la vie de Nancy "jour et nuit" à Verviers: "Je n'ai pas envie de déménager, mais ce n'est plus possible"

Nancy, une habitante de Verviers, n'en peut plus des pigeons. Leurs fientes et le bruit qu'ils font lui "pourrissent" la vie jour et nuit. Elle a contacté les autorités locales, mais rien n'y fait, les pigeons sont toujours là. 

Quand on ouvre la fenêtre qui donne sur la courna de Nancy, pas la peine d'appeler la police scientifique pour identifier les coupables. En journée, ils sont peu nombreux et calmes. Le soir et le matin, c'est très différent. "On n'arrive plus à dormir. On les entend gratter dans les briques, sur le toit. J'ai ma chambre qui donne sur le toit. On a parfois l'impression qu'il y a des rats".

Internet regorge de trucs et astuces contre les pigeons, Nancy les a tous essayés. "De l'alu car il paraît que ça les fait fuir, mais pas moyen. De la javel. J'ai mis du vinaigre. J'ai aspergé les murs. On m'avait dit du linge blanc... Ils s'en foutent complètement", regrette Nancy.

Nancy a aussi interpellé les autorités communales. Face à un problème qu'ils estiment très local, ils refusent de sortir l'artillerie lourde. "Les moyens contraceptifs font partie des moyens qu'on pourrait mettre en oeuvre, mais on ne rencontre pas une problématique telle sur le territoire verviétois qu'une politique générale serait nécessaire", estime Jean-François Chefneux, l'échevin de la propreté publique de la Ville de Verviers. 

A quelques mètres de la maison de Nancy, une vieille dame met des graines sur son balcon alors que c'est interdit. Les voisins du dessous dégustent. "On ne sait pas rentrer, des clients se plaignent. Il faut nettoyer tous les jours. Ce n'est pas agréable du tout", dit une voisine.

"Je n'ai vraiment pas envie de déménager pour des pigeons, mais ce n'est plus possible, ça tape vraiment sur les nerfs", ajoute Nancy.

En dernier recours, Nancy a contacté une entreprise d'extermination. Elle a reçu un devis de 4.700 euros.