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La grève du TEC en province de Liège va se poursuivre mardi mais deux dépôts vont reprendre le service

Le mouvement de grève continue ce lundi au TEC Liège-Verviers et on apprend qu'il va se prolonger jusqu'à mardi.

 

Le mouvement de grève entamé ce lundi 29 janvier en raison d'une succession d'agressions va se poursuivre jusqu'au mardi 6 février inclus, a communiqué le TEC Liège-Verviers ce lundi en début d'après-midi. Une reprise du travail n'est donc pas attendue avant mercredi matin. Deux dépôts vont néanmoins reprendre le service mardi, ceux de Verviers et d'Eupen. Il n'y aura donc pas de bus demain depuis Jemeppe et Robermont notamment.

"L'assemblée du personnel qui s'est tenue ce jour a, en effet, décidé de la poursuite du mouvement jusqu'à demain inclus, la reprise étant conditionnée à une nouvelle assemblée du personnel demain matin. L'ensemble de nos dépôts devrait rester bloqué jusqu'à demain inclus", écrit ainsi lundi 5 février la société dans un communiqué. Le TEC rappelle également "qu'aucune agression ne peut être tolérée, peu importe son niveau de gravité, en particulier vis-à-vis d'agents exerçant un métier au service de la population. La lutte contre les faits d'agressivité envers nos agents fait partie de nos priorités et préoccupations majeures".  

La direction regrette toutefois la décision du personnel de ne pas reprendre le travail, "le dialogue en interne étant ouvert et constructif, de même qu'avec les autorités et le ministre de tutelle", estime-t-elle.  

Les chauffeurs de bus du TEC Liège-Verviers font grève depuis la semaine dernière. Ils protestent contre l'insécurité qui touche leur métier actuellement. Rien qu'en janvier, le parquet de Liège a répertorié six agressions, dont cinq concernent des dégradations aux véhicules.  

"Il s'agit d'un problème de société qu'il faut gérer de manière plus large, globale et durable", avait fait remarquer le ministre de la Mobilité Philippe Henry, annonçant qu'il avait notamment entrepris des contacts avec la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden, sur les possibilités de renforcer les moyens et les dispositifs de présence policière dans les quartiers les plus touchés, et ce en étroite collaboration avec les autorités et la police locale.  

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Commentaires

6 commentaires

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  • Parce que les syndicats ont encore de la crédibilité? Ce sont des planques à fainéants, aux méthodes violentes et souvent illégales, à la mentalité rétrograde (coincés au 19è siècle).

    Thierry Frayer
  • Ses des excuse ils se plaignent qui a pas assez de controlleurs quand je vai en ville il a toujour une dizaine qui papote pendant des heures dans les baraques tec sa fait 4 ans que je n'ai plus ete controller dans la ligne 27 et 2 ou il traine dans leurs voiture tec aussi j'en ai filler plein.

  • La "grève émotionnelle" , sans préavis, est-elle légale ? Les syndicats feraient mieux de faire moins de politique et de défendre les affiliés à bon escient, sous peine de perdre toute crédibilité et de ne plus pouvoir continuer à les défendre quand il le faudra vraiment.

    roger rabbit
     Répondre
  • Comment est-il déjà possible qu'un service public fasse grève à sa guise sans que le pouvoir "publique" cautionne cette situation qui appauvrit encore plus les moins nantis? Plus le TEC se rend impopulaire plus les incivilités se répandront, ici la notion de service devient caduque...

    RITCHIE COOL
     Répondre
  • Beaucoup d'émotions à Liège.

    Guy Quen
     Répondre
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