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En prévision d'éventuelles nouvelles giboulées, les Belges se ruent chez les marchands de pneus. Hier, à l'arrivée des premiers flacons, beaucoup de Bruxellois n'avaient pas encore fait changer leurs pneus. Mathieu Langer et Guillaume Houssonloge se sont rendus dans une station de montage de pneus pour le RTL Info 13H.
Ces automobilistes bruxellois attendent le tour durant de longues minutes. Les dernières averses hivernales en ont surpris plus d’un. Cette fois, c’est sûr on ne les y reprendra plus. "J’ai pris des risques effectivement en sortant hier en voiture", explique l’un d’eux. Une autre pointe: "Il vaut mieux être prudent et prendre les devants". "Il y a surtout beaucoup de gens qui ne savent pas rouler ou pas bien", commente un dernier automobiliste.
300 à 320 voitures par jour
Pourtant, dès le mois d’octobre cet entreprise a engagé de la main d’œuvres en conséquence et depuis hier ces ouvriers montent huit fois plus de pneus qu’à l’habitude. "On est bien organisé, on travaille par équipe et on a deux chaînes. On partage le travail pour tout le monde", précise Karim.
"Une journée comme aujourd’hui on va faire 300, 320 voitures et une journée au mois de juillet ou août on fait 20, 25, 30 voitures maximum", souligne Pierre Boonen, le gérant de la station de montage de pneus.
"Ils tiennent la route jusqu'à 15 degrés sans problème"
Le rush quelques heures après la paralysie apparaît presque comme une évidence. Cette alerte a surtout conscientisé de nombreux automobilistes.
"Un pneu hiver tient très bien, mieux qu’un pneu été en dessous de 7 degrés, mais il tient la route sans aucun problème jusqu’à des 15 degrés", tient à rassurer Pierre Boonen.
Pour ceux qui ne seraient pas encore équipés, pas d’inquiétude les stocks sont encore conséquents. Comptez un budget de 350 à 400 euros pour une voiture citadine.
