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"Back in the race": voici le plan radical à l'origine des licenciements chez Peugeot-Citroën en Belgique

L'annonce de 96 licenciements dans le groupe PSA en Belgique a fait l'effet d'une bombe. C'est environ un quart du personnel qui saute. Ces pertes d'emploi sont la conséquence de la feuille de route "Back in the race", présentée en 2014 par Carlos Tavares qui a pris les commandes du groupe en avril 2014.

L'ex-numéro 2 de Renault, Carlos Tavares, a pris les commandes du groupe PSA Peugeot Citroën le 1er avril 2014. Deux semaines plus tard, le 14 avril 2014, il a présenté sa feuille de route "Back in the Race" (De retour dans la course). Il a ainsi présenté les lignes directrices du groupe sur la période 2014-2018 visant à accélérer le redressement de PSA, aidé par ses nouveaux partenaires, le chinois DongFeng et l'Etat français.

Plusieurs lignes directrices sont mentionnées dans ce plan pour redresser le groupe PSA Peugeot-Citroën. Parmi celles-ci, il y a 4 points-clés:

  •  Moderniser les usines: l'outil industriel a pesé sur les comptes en Europe et en Amérique latine, notamment au Brésil et en Russie où le démarrage du groupe a rencontré plusieurs difficultés.

  • Se limiter à 26 modèles: Carlos Tavares veut mieux différencier Peugeot (plus haut de gamme) de Citroën (plus accessible). Il veut aussi faire de DS une marque à part entière. A l'horizon 2020, PSA ne comptera plus que 26 modèles (contre une cinquantaine à l'heure actuelle), ce qui minimisera les investissements en recherche et développement.

  • Augmenter les ventes partout dans le monde: cela fait longtemps que le groupe PSA ne se cantonne plus qu'à la France. Mais avec son partenaire chinois DongFeng, PSA veut atteindre 1,5 millions de véhicules vendus chaque année en Chine à partir de l'année 2020. Soit trois fois plus qu'en 2013. Mais Carlos Tavares ne veut pas se limiter à la Chine. Il compte réellement booster les ventes en Asie du Sud-Est, en Russie et en Amérique latine.

  • Dégager du cash: PSA perdait jusqu'à 200 millions d'euros par mois depuis 2011. Carlos Tavares veut un retour à l'équilibre au plus tard en 2016. Bien entendu, augmenter les synergies entre les marques, comme on peut l'observer à l'heure actuelle avec les 96 licenciements prévus en Belgique, fait partie de ce plan.

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