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130.000 emplois vacants en Belgique: que se cache-t-il derrière ces chiffres étonnants ?

Alors que le taux de chômage est en baisse légère ces derniers mois, le nombre de postes à pourvoir en entreprise n'a plus été aussi haut depuis près de 3 ans dans notre pays. Comment expliquer ce phénomène ?

On l'apprenait il y a quelques jours: 130.140 emplois étaient vacants au deuxième trimestre de cette année, selon le SPF (Service Public Fédéral) Economie.

Un nombre en hausse tant par rapport aux trois premiers mois de l'année que par rapport à la même période de 2016. Au deuxième trimestre 2016 le nombre d'emplois vacants était de 110.030.  

Le taux de vacance d'emploi est ainsi resté au-dessus de la barre symbolique des 3%, à 3,32% au deuxième trimestre contre 3,19% trois mois plus tôt. Le taux de vacance par région est de 3,66% en Flandre, 3,15% à Bruxelles (3,15%) et 2,62% en Wallonie.

Quels sont les secteurs concernés ?

Sans surprise, ce qui explique en partie ces chiffres, c'est le manque de candidats formés en adéquation avec les postes à pourvoir. Les secteurs concernés sont ceux des technologies de l'information et de la communication, du transport et de l'industrie. 

"Concrètement, c'est lié avant tout à l'e-commerce et au web. La gestion de données, les postes de community manager, d'email marketing. Egalement, tous les métiers de l'informatique qui concerne la gestion de la sécurité. La cybersécurité est devenu un enjeu crucial pour les entreprises. Les entreprises doivent enfin transformer leurs systèmes informatiques pour être compétitives dans ces domaines, ce qui qui amène aussi de l'emploi", a expliqué Marc Vandeleene, porte-parole de Manpower Group à BEL RTL. 

Cette augmentation d'offres d'emploi démontre néanmoins que la Belgique se redresse. C'est le 34e mois que le demande baisse à Bruxelles et le 38e mois en Wallonie.

Au Forem le nombre d'offres d'emploi a augmenté de 30% en 1 an.

Pas mal d'intérim dans les grandes entreprises

La majeure parie de ces emplois vacant se trouvent dans les grandes et moyennes entreprises, mais le taux de vacance y est moindre que dans les petites entreprises.

Ce qui explique également le phénomène, c'est la qualité des postes proposés. 1 sur 5 environ relève de l'intérim (18,73%).

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