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15.000 emplois auraient pu être installés en Belgique dans l'e-commerce, selon Comeos: qu'est-ce qui cloche?

Près de 15.000 emplois ont été perdus dans l'e-commerce en Belgique, selon une étude de la fédération des entreprises des secteurs du commerce et des services (Comeos), évoquée dans La Libre Belgique jeudi.

Pour la fédération des entreprises des secteurs du commerce et des services (Comeos), des emplois ont été perdus dans le secteur de l'e-commerce en Belgique. Il s'agit des emplois qui sont créés par les centres logistiques tout près de nos frontiè­res et de ceux qui pourraient être créés ou soutenus en Belgique par une mise en adéquation des horaires de travail et de la réalité du marché du commerce en ligne en plein essor. "Un achat sur deux effectués en Belgique est passé sur un site étranger. Auparavant, c'était un achat sur trois", explique Dominique Michel, CEO de Comeos qui évoque une évolution inquiétante.


Pourquoi ne sont-ils pas localisés en Belgique, tous ces emplois?

La fédération a cartographié les sites logistiques installés ces cinq ou six dernières années, et liés à des entreprises commerciales, aux Pays­-Bas, en Allemagne et en France. "On y retrouve donc quelque 15.000 emplois qui auraient pu être localisés en Belgique et qui ne le sont pas pour deux raisons: le coût salarial belge et le manque de flexibilité dans l'organisation du travail de nuit", poursuit M. Michel.


Ils veulent que le travail soit adapté "aux soldes, aux saisons commerciales", etc.

"Nous proposons de ne soumettre les accords (sur le travail de nuit, ndlr) qu'à l'approbation d'un seul syndicat. Nous demandons aussi l'annualisation en matière d'aménagement du temps de travail. Il ne s'agit pas ici de faire travailler les gens à outrance, mais d'adapter le travail aux saisons commerciales, aux soldes, aux événements qui rythment la vie de l'e-­commerce", avance le CEO.

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