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Bruno Wattenbergh, notre spécialiste en économie intervenait dans le journal de 8h de Bel RTL. Il répondait à des questions financières suite au Brexit. Les valeurs belges ont perdu 22 milliards d'euros hier à la Bourse de Bruxelles: "ce n'est pas une si mauvaise nouvelle".
En deux séances, "les valeurs belges ont perdu 6% de capitalisation boursière, soit 22,5 milliards d'euros! ", explique mardi Vincent Van Dessel, le patron de la Bourse de Bruxelles (Euronext Brussels) dans les colonnes de La Libre Belgique. Tout comme vendredi, les principales bourses européennes ont recommencé à baisser lundi, craignant un impact probable de la sortie du Royaume-Uni de l'UE (Brexit) sur la croissance mondiale. A Bruxelles, l'indice BEL 20, lesté par les actions du groupe financier KBC en chute de 11,17 %, affichait un recul de 4,06 %. Que plus de 20 milliards d'euros soient partis en fumée à la Bourse de Bruxelles n'est pas en soi une mauvaise nouvelle, rassurait Bruno Wattenbergh, notre spécialiste en économie.
"Ce n'est pas très grave. Je pense que notre économie est capable de faire face. Les valeurs boursières ne sont que le reflet des attentes des gains des investisseurs. Objectivement, on le sait, le Brexit aura un effet sur notre croissance donc sur nos entreprises, celles qui seront les plus impactées sont évidemment celles qui exportent vers le Royaume-Uni. Il est logique que toutes les valeurs de tous les pays soient à la baisse. Les valeurs qui souffrent le plus ce sont les banques, les compagnies aériennes...Mais ce n'est pas une si mauvaise nouvelle, parce que l'économie peut faire face à ce choc, ensuite parce que l'euro baisse et cela stimule nos exportations. Et puis enfin, cela va créer de bonnes affaires en Bourse parce
que certaines entreprises belges qui sont peu impactées vont quand même être à la baisse."
