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De plus en plus de fermes urbaines voient le jour: pourquoi c'est une bonne chose?

Ce matin, dans sa chronique économique sur Bel RTL, Bruno Wattenbergh a évoqué un secteur en pleine croissance: les fermes urbaines.

Les fermes urbaines fleurissent et c’est plutôt une bonne chose. Vous êtes peut-être un "Urban Farmer" vous-même, ou bien copropriétaire d’une parcelle de jardin urbain sur les toits. Vous pouvez en espérer des légumes, des herbes aromatiques, cultivées à Bruxelles, près de chez vous, par des passionnés, dans un circuit court ... Bref, l’antithèse des fruits et légumes qui font X milliers de kilomètres en avion ou en camion pour arriver chez nous.


Ces initiatives se multiplient ces derniers mois

Lufa, le pionnier en la matière, a vu le jour à Montréal en 2011, avec une première serre commerciale sur le toit plat d’un immeuble. Les Fermes Lufa produisent ainsi des légumes pour plus de 3.000 personnes aux alentours de la ferme, en pleine ville donc. Et quasiment 12 mois sur 12 malgré l’hiver canadien. Les Fermes produisent une quarantaine de variété de légumes et plus de mille paniers par semaine, soit environ 700 kilos par jour. Grâce à l'énergie émise par l'immeuble qui l'abrite, une serre construite sur le toit d'un bâtiment permet d'économiser 40 % à 50 % d'énergie comparée à une serre au sol. Et bien sûr, elle réutilise aussi l’eau de pluie.


Mais les Lufas, c’est au Québéc, que se passe-t-il chez nous ?

À Bruxelles, un très gros projet de ferme urbaine aquaponique est en cours sur une superficie de près de 4.000m² au-dessus des abattoirs d’Anderlecht, un mix d’élevage de poissons et de culture de fruits et légumes.

Ca c’est un projet, ça il y a déjà du concret. La toiture du magasin Caméléon à Bruxelles par exemple. Vous payez une cotisation annuelle de 100€ pour l’acquisition de semis et la plantation de vos légumes, et 30€ par mois pour le travail du jardinier et vous avez des fruits et légumes toute l’année, cultivé près de chez vous.

L’autre initiative récente, ce sont les magasins Métro qui ont lancé INFARM l’été dernier. Comme Métro fournit les commerces Horeca, ils ont installé une serre permettant la culture en hydroponie, hors-sol donc et sur plusieurs niveaux, de plantes aromatiques parfois très spécifiques et dont raffolent les restaurants gastronomiques ou étoilés. Une démarche cohérente pour Métro qui se positionne en entreprise responsable recourant notamment aux livraisons avec des véhicules écologiques.


Est-ce qu’on peut parler d’une réelle tendance ?

En tous cas, pour tout ce qui vise à raccourcir la distance entre le producteur et le consommateur. L’avenir du consommateur et de la planète est aux circuits courts. Le faire en ville est encore plus impressionnant. 

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