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Il y a en Wallonie des entreprises "qui gagnent": cette brasserie est parvenue à fidéliser ses clients pour grandir

L'affaire Caterpillar a jeté un froid sur l'économie au sud du pays. Pourtant, il y a en Wallonie des sociétés qui affichent de très bons résultats. Nous vous proposons une série de reportages sur "La Wallonie qui gagne". Ce jeudi nos journalistes Jimmy Meo et Dominique Sokolowsky ont rencontré un brasseur qui est parvenu à fidéliser ses clients autour de ses produits.

Gregory Verhelst a eu l'idée de créer sa propre bière à lui tout seul en l'an 2000. Aujourd'hui ils sont sept à faire tourner la brasserie artisanale de Rulles et ses neuf bières pleines de caractère. Gregory est présent tous les jours au pied des cuves de fermentation. Il vérifie notamment la densité de sucre pour que sa bière ait toujours le goût souhaité. "Ce sont des bières qui sont faites à mon goût, ce sont des bières qui se boivent sans soif, comme je dis. Elles ont de l'amertume, de la sécheresse, une personnalité propre", confie Gregory Verhelst, maître-brasseur.


Un hobby devenu une entreprise florissante

À la base, il y a 16 ans, Gregory voulait juste un passe-temps pour faire une bière qui lui ressemble. Pendant six ans, il continue d'ailleurs d'avoir un autre travail et son entreprise grandit presque par surprise. "Quand j'ai démarré c'était vraiment une activité complémentaire. C'est assez amusant de voir d'où on vient", explique Gregory Verhelst.

À présent, la brasserie produit 3.500 hectolitres par an. Gregory a engagé six personnes pour le suivre dans son aventure.


La clé du succès: fidéliser ses clients

Parmi les clients de la brasserie, on compte les bars de sa région, la Gaume, mais aussi des magasins, des grandes-surfaces au niveau national, et même des entreprises au Japon. "Toutes ces bouteilles partent un peu partout dans le monde, mais on a quand même une forte proportion qui reste dans la région. On a quand même 50% qui va à l'export, surtout en Italie", explique le maître-brasseur.

Pour se développer, Grégory ne court pas vraiment après les clients, mais il parvient surtout à les fidéliser. "C'est très rassurant quand on a ce genre de situation, on ne doit pas tout le temps renouveler notre clientèle. Ça fait partie de ce que je considère comme une partie de ma réussite. C'est d'avoir créé cette fidélisation par rapport à nos bières", explique-t-il.

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