Accueil Actu

Il y avait 83.000 emplois vacants l'an dernier en Belgique: voici les métiers en pénurie

83.000 emplois vacants l'an dernier en Belgique. Ils ne trouvent pas preneur alors que notre pays comptait 460.000 chômeurs. Les patrons accusent l'enseignement. Les syndicats estiment eux que ces postes vacants sont des métiers lourds aux horaires irréguliers. Ils demandent donc d'alléger les conditions de travail.

Alors que le chômage en Belgique plafonne avec près de 460.000 demandeurs d'emploi indemnisés, les derniers chiffres d'Eurostat, relayés mardi par le journal Le Soir, montrent que le nombre d'emplois vacants s'est élevé à 83.007 sur l'ensemble de l'année 2014. Il n'y a qu'en Allemagne (3,9%) et au Royaume-Uni (2,4%) que le taux d'emplois vacants est plus élevé qu'en Belgique (1,9%). Mais dans ces pays, le taux de chômage est nettement plus bas. En Belgique, il y a 8,5% de chômeurs, contre 4,8% en Allemagne et 5,5% au Royaume-Uni.


Les syndicats pointent du doigt les horaires et la pénibilité

Un problème d'orientation, accuse le patronat qui souhaiterait que les jeunes soient mieux dirigés vers les métiers en pénurie (infirmiers, ingénieurs, développeurs informatiques, plombiers...). Côté syndical, on ne partage pas cette vision des choses. En se basant sur les métiers qui ne trouvent pas preneur, les syndicats constatent qu'il s'agit de métiers très lourds, aux horaires irréguliers. Ils recommandent d'alléger les conditions de travail pour résoudre le paradoxe que les chiffres démontrent de manière aiguë.

À la une

Sélectionné pour vous